Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . souveraineté, depuis que larchevêque navait plus aucune ac-tion sur le menu peuple vaincu; depuis que les gentilshommesétaient devenus exclusivement soldats français, et prêtaient àlEglise uniquement des hommages aussi illusoires que les droits 56G HISTOIRE DE LYON de juridiction et le vain titre de comtes de Lyon, laissés à larche-vêque et aux chanoines de lantique primàtiale des Gaules. Un dernier attribut de la sou-veraineté, le privilège de battremonnaie, ne larda pas à être en-levé à lEgl
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . souveraineté, depuis que larchevêque navait plus aucune ac-tion sur le menu peuple vaincu; depuis que les gentilshommesétaient devenus exclusivement soldats français, et prêtaient àlEglise uniquement des hommages aussi illusoires que les droits 56G HISTOIRE DE LYON de juridiction et le vain titre de comtes de Lyon, laissés à larche-vêque et aux chanoines de lantique primàtiale des Gaules. Un dernier attribut de la sou-veraineté, le privilège de battremonnaie, ne larda pas à être en-levé à lEglise et à larchevêéjà, en i3yG, le roi avait interditdans Lyon lusage de toute autremonnaie que la sienne. Cette lois,les bourgeois, que cette mesurelésait en décriant les espèces deSavoie et de Dauphiné qui abon-daient sur leur place, sunirent àlEglise pour prolester, et lordon-nance fut rapportée. Mais, plustard, lEglise perdit tous sesdroits, par suite dune circon-stance secondaire, que le gouver-nement royal sut faire naître. En1413, sons prétexte quil y avait,. Fi<J. 58(). GRANGE (Sceau du cardinal Jean de Au milieu, un saint archevêque (peut-êlre saint Marcel, sous le vocableduquel était le titre du cardinal, maisce saint Marcel était pape, et lautresaint Marcel nétait quévéque) ; àdroite, saint Jean-Baptiste, patronde Jean de la Grange; à gauche, saint Denis: au bas, le cardinal, agenouillé dailS la sénéchaussée de LjOlî, de entre deux écus à ses armes : de (/neuies h 3 merlettes dagent au nombreuses mines dargent, defranc-canton dhermines. Ce blason a été porté par dautres familles,étran- plomb et de Cuivre qui alimen-gères à nos provinces. - . ., Les auteurs ne sont pas daccord sur taient la monnaie de Maçon, mais le pays dorigine de ce personnage : ,. j scion les uns, il se serait nommé Bon- que, ces mines étant distantes de chamaue, et serait né à (iermolle, loca- .. ni i !• i •* v l litéquidépen
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