. Gazette des beaux-arts . , quon a souvent reproduit et dont nous avons à lÉcole desBeaux-Arts une copie incomplète, un morceau choisi. Cest lœuvreentière du Scalzo quil aurait fallu copier, car cette décoration, qui faittant dhonneur à lart du xvi= siècle, est déjà ruinée en partie et il estcertain quelle périra. Les estampes que Théodore Gruger en a donnéesen 1618 sont honorables peut-être, mais le graveur de Nuremberg amis dans son travail toute la lourdeur allemande. Il nétait pas dans lesecret. Il faudrait ici un burin de velours et un outil caressant, car il ya du Léonard dans les peint


. Gazette des beaux-arts . , quon a souvent reproduit et dont nous avons à lÉcole desBeaux-Arts une copie incomplète, un morceau choisi. Cest lœuvreentière du Scalzo quil aurait fallu copier, car cette décoration, qui faittant dhonneur à lart du xvi= siècle, est déjà ruinée en partie et il estcertain quelle périra. Les estampes que Théodore Gruger en a donnéesen 1618 sont honorables peut-être, mais le graveur de Nuremberg amis dans son travail toute la lourdeur allemande. Il nétait pas dans lesecret. Il faudrait ici un burin de velours et un outil caressant, car il ya du Léonard dans les peintures du Scalzo. Cest à propos de cette ANDRÉ DEL SARTE. 269 belle histoire de saint Jean-Baptiste que Ginelli se hasarde jusquàassurer quAndré del Sarte a décidément dépassé Raphaël et Michel-Ange. Le propos peut sembler exagéré, mais il est significatif; il prouvequil y a dans lœuvre dAndré une sorte de charme enivrant, unemagie toujours agissante, une séduction irrésistible à ce point que. LE BAPTÊME DU CHRIST. (Fresque du Scalzo.) dhonnêtes écrivains en peuvent avoir lesprit troublé jusquà perdrelanotion de la justice et le sentiment de la mesure. Si assidu quil fût à la décoration du cloître du Scalzo, André delSarte prenait çà et là quelques vacances. 11 ne pouvait guère faire autre-ment. Il navait pas seulement pour clients des moines besogneux ou des 270 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. confréries aux finances délabrées, il comptait parmi ses patrons des per-sonnages de conséquence, et, lorsque les Médicis réclamaient sonconcours, il aurait eu mauvaise grâce à le refuser. Il ne laissa paséchapper loccasion, qui se présenta en 1521, dexécuter un grand tra-vail à la villa princière que lillustre famille possédait à Poggio a Gaiano,entre Pistoie et Florence. André sy trouva associé à son ancien collabo-rateur Francia Bigio et à son élève Jacopo da Pontormo, et comme eux ilreçut trente scudi par mois. Le magnifique


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