. Égypte. ous la VI Dy-nastie, celui de Marourouka contientplus de trente pièces (fig. 58). Lesunes sont des couloirs dissimulés danslépaisseur de la construction, parfoisaveuglés, parfois reliés au monde parun conduit tellement resserré quà peiney glisse-t-on la main : ce sont les ser-dabs, où lon emprisonnait les statuesdu mort et de ses servants afin de lessoustraire aux chances de servaient de garde-meubles oude magasins, mais il y avait, pour lescérémonies, des salons soutenus par despiliers carrés ou par des colonnes àchapiteaux en bouton de lotus : unportique précè


. Égypte. ous la VI Dy-nastie, celui de Marourouka contientplus de trente pièces (fig. 58). Lesunes sont des couloirs dissimulés danslépaisseur de la construction, parfoisaveuglés, parfois reliés au monde parun conduit tellement resserré quà peiney glisse-t-on la main : ce sont les ser-dabs, où lon emprisonnait les statuesdu mort et de ses servants afin de lessoustraire aux chances de servaient de garde-meubles oude magasins, mais il y avait, pour lescérémonies, des salons soutenus par despiliers carrés ou par des colonnes àchapiteaux en bouton de lotus : unportique précède quelquefois lentrée — — 35 — est découpé plus ou moins. Cesordonnances simples se montrentde préférence dans les quar-tiers les plus archaïques à Dah-chour, à Meidoum, à Gizéh, àSakkarah, a côte des types pluscomplexes. Chez ceux-ci, lachapelle unique sagrandit, puiselle se dédouble et elle se dé-double encore (fig. 57), jusquàce que le mastaba ne soit plusabyrinthe de. Fig. 58. — Le MASTAn.\DE Marourouka.(Daprès Morgan ) EGYPTE ! 1 j M UU 1 i (? \^ .^--^ i-^ L. _L 1 ( prW^T.^ ^— f r 1 . , i t^^ FiG. 5g. — Le portique du mastaba de Ti. (fig. 59). Avec le temps,la fausse porte avaitdépouillé sa forme pre-mière : ses creux sétaientatténués, ses saillies sé-taient aplanies, et elleavait fini par se résoudreen une dalle levée surlaquelle un dessin deporte était indiqué àplat par des reliefspresque insensibles, enun mot elle était deve- nue la stèle, vers laquelle toutes les parties du tombeau con-vergeaient, comme sil se fût encore agi de la porte réelle quijadis avait conduit au caveau. Quelquefois pourtant on lui ren-dait au moins en apparence son ancien caractère. Cest ainsi qu autombeau de Marourouka (fig. 60) on intercala dans la baie la sta-tue du maître en grandeur naturelle : un escalier de trois marchesavait été ménagé devant lui, par lequel on supposait quil descen-drait dans la chambre pour y recueillir


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