. Histoire des conciles d'après les documents originaux . ©vrier, Jean de Raguse poursuivit son discours et formulales trois conclusions suivantes : 1) Communio da^inÅ eucluiristisesub utraque toti credentium populo non est neccssariay primomodo accepta necessitate (cest-à -dire, comme si sans hi réceptiondu sacrement il est absolument impossible de faire son salut). 2) non est secundo modo accepta necessi-tate (comme si une seule espèce ne sulïit pas), nec a Domino prÅcepta. 3) sub specie utraque, jxmis scilicet et \>iniy consue- 1. Son d
. Histoire des conciles d'après les documents originaux . ©vrier, Jean de Raguse poursuivit son discours et formulales trois conclusions suivantes : 1) Communio da^inÅ eucluiristisesub utraque toti credentium populo non est neccssariay primomodo accepta necessitate (cest-à -dire, comme si sans hi réceptiondu sacrement il est absolument impossible de faire son salut). 2) non est secundo modo accepta necessi-tate (comme si une seule espèce ne sulïit pas), nec a Domino prÅcepta. 3) sub specie utraque, jxmis scilicet et \>iniy consue- 1. Son discours se trouve dans ]\Iansi, Concil. amf>lis<i. t. xxix. col. 12f I-1280; cl. Monurncnla concil. gênerai, sec. w, l. i. p. 297 s»i. 2. Tnipiitnc dans Mansi, op. cit., t. xxix, <-ol. 099-808 (presque 85 paires in-folio) ;Hardouin, Concil. coll., L viii, col. 1055-1700. 3. Monumctita concil. gênerai, sec. a v, t. i, p. 275.î. Monunienta concil. gênerai, sec. w, I. i, p. Monunienta concil. gênerai, sec. xVj t. i, p. 275 77l LIVRE XLVII tudine et statuto EcclesiÅ stantihus in oppositum non est multumiitilis nec salutl expediens toti credentium populo, immo est multuminutilis et eidem nocwa. Lorateur ne crut pas nécessaire de sarrêtersur la preuve de la première conclusion puisquelle nétait pasnécessaire. Par contre, en ce qui concerne la deuxième conclusion,il expose longuement les preuves tirées de lÃcriture sainte, delusage des apôtres, des conciles, des coutumes de lÃglise, desPères, au point quil ne put même pas terminer son expositionle jour suivant, 5 février ^. Il laissa complètement de côté la troi-sième conclusion [postergata tertio) car elle dépendait ex secundis ^.En terminant la dernière partie de son discours il sefforça de réfu-ter les objections de ses adversaires. Lorsque le 4 février Jean de Raguse eut exposé la partie de sonlong discours f
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