. Bruges. Monumental et pittoresque. Frontispice et dessins de Armand Heins, Ed. Duyck etc. a niangea etfut brule de meme. » «... Dans la foret de iMacon, pres de Teghse de Saint-.]ean (ic (^asta-nedo, nn miserable avait bati une chaumiere ou il egorgeait, la nuit, ceuxqui lui dcmandaient Tliospitalite. Un homme y apercut des ossements etparvint a senfuir. On y trouva (juarante-huit tetes dhommes, de femmeset denfants. Le tourment de la faim etait si affrenx que plusieurs, tirantde la craie du fond de la terre, la melaient a la farine. Une autre calamitesurvint; cest que les loups, alleches pa


. Bruges. Monumental et pittoresque. Frontispice et dessins de Armand Heins, Ed. Duyck etc. a niangea etfut brule de meme. » «... Dans la foret de iMacon, pres de Teghse de Saint-.]ean (ic (^asta-nedo, nn miserable avait bati une chaumiere ou il egorgeait, la nuit, ceuxqui lui dcmandaient Tliospitalite. Un homme y apercut des ossements etparvint a senfuir. On y trouva (juarante-huit tetes dhommes, de femmeset denfants. Le tourment de la faim etait si affrenx que plusieurs, tirantde la craie du fond de la terre, la melaient a la farine. Une autre calamitesurvint; cest que les loups, alleches par la multitude des cadavres sanssepulture, commencerent a sattacjuer aux hommes. Alors les gens crai- 24 LES PREMIERS TEMPS gnant Dieii ouviircnt des fosses, oa Ic fils traiiiait Ic jjerc, le frere sonfrere, la mere son fils, qiiaiid ils les voyaient defaillir; et lo snrvivantliii-meme, desesperant de la vie, sy jetait souvent apres eux (1). » Tant de souffrances, uiie si excessive misere finirent i»ar rednireles j)enples au desespoir. Continuer a vivre ainsi netait ])lus |)Ossible;. QUAI I)U MOSAIRE. la croix devenait trop lourde a porter. Lhomnie se sentit imjuiissanta reagir contre tons les fleaiix dechaines a la fois. Semblable a Ianinialepuise qui tombe sous le faix, se eouche et meurt assomme de coupsplutot que de se relever et de faire un pas de plus, il sabandonnaet attendit le ternie de ses maux. Danciennes pro}»heties annoncaient ([uele mondc finirait Tan niille. Tout 1(^ monde y crut. On se precipita dansles eglises et dans les cloitres, afin de ])araitre le plus dignement possibleau jugenfient dernier. Les nobles et les grands, qui nignoraient pas quele Christ a dit : « 11 est ]>lus difficile a un riche denlrer dans le royanniedes cieux (\v\ix un chanieau de passer par le clias dune aiguille », etaientles plus effrayes et les plus empresses a se refugier dans les monasteres. (1) MiciiRLET. — Ilistoire de France. LES PREMIERS TEMPS 25 lis (leposaieiit sii


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