. Bruxelles à travers les âges . rsde pavé, avides de désordre, en incessante fermentation, dont la présence, par lesclameurs quils poussaient, lémeute permanente quils organisaient et en laquelleils se complaisaient, étaient, pour le maintien des. institutions nouvelles, un dangertoujours renouvelé. On a pu croire légitimement et avec quelque vraisemblance quele gouvernement républicain ne fît rien pour entraver lexécution dun projet quidevait, quelque vain quil fût, éloigner de Paris pour un certain temps des élémentsdangereux de trouble et dagitation. CHAPITRE III. 383 Léchauffourée de Ri
. Bruxelles à travers les âges . rsde pavé, avides de désordre, en incessante fermentation, dont la présence, par lesclameurs quils poussaient, lémeute permanente quils organisaient et en laquelleils se complaisaient, étaient, pour le maintien des. institutions nouvelles, un dangertoujours renouvelé. On a pu croire légitimement et avec quelque vraisemblance quele gouvernement républicain ne fît rien pour entraver lexécution dun projet quidevait, quelque vain quil fût, éloigner de Paris pour un certain temps des élémentsdangereux de trouble et dagitation. CHAPITRE III. 383 Léchauffourée de Risquons-Tout, où lon avait affronté bien des risques sans quela Belgique y risquât grandchose, clôtura la période danxiétés que les journées defévrier avaient ouverte pour nous. Les idées annexionnistes saffaiblirent en France,tandis que dans notre pays on se mit à les redouter moins et peu à peu à reprendreconfiance dans la force du gouvernement national et dans le sentiment patriotiquedes Char funèbre de S. M. la reine, traîne par six ès la lithographie de Van Derhecht, communiquée par M. J. Géruzet. Lépreuve difficile quavait subi le régime de i83o lavait fortifié. Elle lavait faitmieux trempé et plus résistant. La satisfaction générale, venue de son issue heureuse, sattesta au courant desfêtes de septembre 1848 par des manifestations grandioses et touchantes. Le 23, le roi distribua des drapeaux aux légions de la garde civique et les passaen revue, ainsi que les troupes de la garnison de Bruxelles. Une grande solennitéfut donnée à la cérémonie. Sur la place des Palais avait été dressée, sappuyant auxarcades de la demeure royale, une estrade portant le trône; un dais blanc et orlabritait. Des portraits en pied de Charlemagne, Godefroid de Bouillon, Baudouinde Constantinople et Charles-Quint ornaient le fond de lestrade, dominés décussons Funérailles de la reine Louise : Le corps de Sa Majesté
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