Traité d'hygiène . se traduire dans ce réseau. Cecinest pas un mal, puisque cela assure le lavage et laération des égouts-vannes ; mais nous avons vu aussi quil faut être très prudent dansladmission des eaux de toitures, car, si on dépassait une certainemesure, il faudrait, comme à Rio-de-Janeiro, assurer des échap-patoires au réseau-vanne, et on sait que ce qui en sortirait serait toutà fait infect. Aussi bien, les eaux des toits étant relativement trèspropres, on na pas intérêt, au point de vue hygiénique, à en préserverle fleuve ou la plage qui reçoit lapport du réseau pluvial ; il nen estp


Traité d'hygiène . se traduire dans ce réseau. Cecinest pas un mal, puisque cela assure le lavage et laération des égouts-vannes ; mais nous avons vu aussi quil faut être très prudent dansladmission des eaux de toitures, car, si on dépassait une certainemesure, il faudrait, comme à Rio-de-Janeiro, assurer des échap-patoires au réseau-vanne, et on sait que ce qui en sortirait serait toutà fait infect. Aussi bien, les eaux des toits étant relativement trèspropres, on na pas intérêt, au point de vue hygiénique, à en préserverle fleuve ou la plage qui reçoit lapport du réseau pluvial ; il nen estpas de même des premières eaux de pluie qui tombent sur les ruesdune ville à mouvement intense, et nous avons vu que ces eauxétaient très souillées et ne cessaient de Lêtre autant que lorsque, lapluie persistant, les rues et cours se trouvaient en quelque sorte rin-cées. Cest donc un point faible du séparatif que dadmettre dans le :i62 ED. LMBEAUX. — ÉVACUATION DES IMMONDICES • Bouche dëg(?jt(Lul!y) • Chambre régulatrice= Caniveau— Eqout Vanne—Conduite PLvia(e Plan dun îlot et des ^ues a^ec isurscanauA réseau pluvial les premières eaux de pluie des rues, el le but du Bys*tèmc mixle préconisé surtout par (i. Richert est dy remédier. Jusquà quelle limite peut-on admettre les eaux pluviales dans leréseau-vanne? Richert propose de sen tenir au produit dune pluiede 2 millimètres par heure (pour Saint-Pétersbourg, il a pris 2mm,3 .et il admet quil en arrive 60 p. 100 à légout, ce qui donne 3,3 parhectare-seconde: si on compare ee chiffre à celui qui résulte deseaux-vannes (0,7 à 1 litre par hectare), on voit que cela multiplie par A ou 5. On ne peut doncraisonnablement aller beau-coup plus loin dans cette voiesans risquer daugmenter partroples dimensions des égouts-vannes : toutefois on sait quilssont souvent beaucoup plusgrands quil ne faut pour ledébit deaux-vannes, en sorteque laddition modérée deauxpluviales


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