. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 38 G. lOLOllH. comme l'a très bien remarqué M. Cosson, et qui naissent des faisceaux latéraux foliaires L, exactement comme nous avons vu dans le chapitre premier que naissent les faisceaux stipu- laires dans les stipules bien caractérisées. Si nous pouvions retrouver dans quelques Graminées ces faisceaux S ou leurs analogues, l'assimilation de la ligule des Graminées à l'appen- dice axillaire des Potamorjeton deviendrait alors plus facile. Or examinons la ligule du Riz au moment où le limbe s'isole. Lorsque la fente qui doit séparer le limbe de la


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 38 G. lOLOllH. comme l'a très bien remarqué M. Cosson, et qui naissent des faisceaux latéraux foliaires L, exactement comme nous avons vu dans le chapitre premier que naissent les faisceaux stipu- laires dans les stipules bien caractérisées. Si nous pouvions retrouver dans quelques Graminées ces faisceaux S ou leurs analogues, l'assimilation de la ligule des Graminées à l'appen- dice axillaire des Potamorjeton deviendrait alors plus facile. Or examinons la ligule du Riz au moment où le limbe s'isole. Lorsque la fente qui doit séparer le limbe de la ligule com- mence à se produire (fig. 42, p. 26, voy. à gauche de cette figure vis-k-vis c'") on voit les faisceaux latéraux de la gaine A"', A'', A" qui obliquent fortement pour venir se concentrer dans la partie médiane du limbe. L'obli- quité du dernier faisceau de la gaine qui pénètre dans le limbe est même telle, qu'il est presque horizontal. Soit L ce faisceau (fig. 22). Or c'est au moment même où ce faisceau L pénètre dans la feuille que la dissociation des tissus destinée à isoler complètement le limbe commence à s'opérer dans la région même que ce faisceau L parcourt dans sa course horizontale. Il arrive alors que ce faisceau L bifurque : une branche seulement pénètre dans le limbe, où elle forme le foliaire latéral extrême L, et l'autre branche S reste dans une sorte de talon attaché à la ligule par une partie rétrécie, comme si ce talon avait une tendance à s'isoler et à devenir indépendant. Dans VArundinaria japonica je n'ai pas vu le faisceau L se partager en deux branches, mais le talon T existe. Il ne reste du faisceau L dans ce talon qu'un paquet de sclérenchyme, comme dans le Pmmma arenaria d'ailleurs. Mais même lorsqu'aucun faisceau vasculaire ou sclérenchymateux ne le. Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digitally enhanced for readability - colorati


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