Oeuvres . jour, frère , dit-il. Bon jour, répondit lautre. Votre ferviteur. Moi le vô là, dit lun. Lautre, point de façon ;Traitez-moi comme ami ; je fuis de la vis dans lantichambre , où de mainte partie Monfeigneur reçoit les placets; Quil eft fage & quil médifie !béfîntérefTement, équité , modeftie,llla tout : Ceft plaifir que davoir des procè droit avec tel Juge eft bien fiir du fuccè te trompes, lami 5 ce neft pas là mon maure, G iij IfO , ( DE M. Dï LA MoTTI i Dit MefTire Grillon. Je le connois bien mieux;Toi, tu le prends là-bas, pour


Oeuvres . jour, frère , dit-il. Bon jour, répondit lautre. Votre ferviteur. Moi le vô là, dit lun. Lautre, point de façon ;Traitez-moi comme ami ; je fuis de la vis dans lantichambre , où de mainte partie Monfeigneur reçoit les placets; Quil eft fage & quil médifie !béfîntérefTement, équité , modeftie,llla tout : Ceft plaifir que davoir des procè droit avec tel Juge eft bien fiir du fuccè te trompes, lami 5 ce neft pas là mon maure, G iij IfO , ( DE M. Dï LA MoTTI i Dit MefTire Grillon. Je le connois bien mieux;Toi, tu le prends là-bas, pour ce quil veut pa»; roître ;Ici je le vois tel que le Sort la fait naître;Pour les riches, des mains ; pour les belles , dos yeux;Pour les puifTans, égards & tours officieux ; Voilà tout le code du traî Ibis donc plus la dupe ; S: laiiTe le communSabufer à la confondons rien, deux hommes en un :LHomme Tecret, &rHoiiune de parade». L I V R E I I. I ; I ^i^BBii^KmanBBaiBKaBensisvBaissSBsaaHBHEXBt^aaBk MINOS ET LA MORT. FABLE XX. JrX^IoNS > chantons, parons-nous de ces les doux Zéphirs de leur mainNous oifrent fraîchement éciores ^Saifilfons un plaifir certain ;De vin , damour doublons les do(ès ;I Hâtons-nous ; nous mourrons demain. Ceft fort mal conclu, nen déplaile iAu bon Horace, au vieillard de Theos [i)\ Ils pofent par tout cette thefe ; j Moi, jen pofe une autre en deux mots. jLailTons-là le plaifir ; fongeons à la juftice ;Les itiomenr que nous différons -,Pis que perdus pour nous, font gagnés pour levice ;Hâtons-nous, demain nous mourrons»Ces gens pour le plaifir tenant laffirmative, Fondez, fur un prochain trépas,Ne le voyoient pourtant quen perfpeâive ;Ils en parloient ; mais ils ny penfoient croit mourir demain, fe tient fur le qui vive ;Il voudroit être jufle à vingt-quatre neft pas des plaifirs que lon compte là-bas 04 Anacréou Poète Grec fort voluptu


Size: 1747px × 1431px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookidoeuvreslamotte0, bookpublisherparispraultlan, bookyear1754