Revue de l'art chrétien . eau clocher si connu, lune des tours déglisedu moyen âge les plus réussies que lonpuisse voir à Rome, et dont le type a étési souvent reproduit dans dautres églisesde la ville. Pour déterminer lépoque de ces travaux,lemploi assez particulier du même modede construction en brique (/a/sa cortina) estcaracté a dailleurs, pour fixer letemps où ce procédé était dusage général,dautres moyens. Cest donc par erreur que,dans ce clocher, où ce mode de constructionapparaît dans son entier développement,on a voulu voir un travail contemporaindAdrien. Si, au XI siècle,
Revue de l'art chrétien . eau clocher si connu, lune des tours déglisedu moyen âge les plus réussies que lonpuisse voir à Rome, et dont le type a étési souvent reproduit dans dautres églisesde la ville. Pour déterminer lépoque de ces travaux,lemploi assez particulier du même modede construction en brique (/a/sa cortina) estcaracté a dailleurs, pour fixer letemps où ce procédé était dusage général,dautres moyens. Cest donc par erreur que,dans ce clocher, où ce mode de constructionapparaît dans son entier développement,on a voulu voir un travail contemporaindAdrien. Si, au XI siècle, les procédés techniquesde la maçonnerie peuvent être considéréscomme bons, la sculpture de la même épo-que était descendue en Italie à un niveaudont on a peine à se faire une idée. Acet abaissement correspond de tout pointlencadrement en marbre de la porte princi-pale. Cest par des formes les plus barbaresdanimaux et une figure humaine, à peinereconnaissable, sculptés sur Fig. 8. — Tour de in Cosmedin, XI- siècle.(Photographie de Moscioni.) lon a tenté de représenter les symboles desévangélistes. Le maître intrépide, auteurde ce travail, na heureusement pas craintdy mettre son nom, ce qui nous permet deconnaître au moins un des artistes collabora-teurs à cette œuvre anonyme: deVENETIAME FECiT, peut-on lire au-dessus delentrée. Nous donnons fig. 10 pour lapremière fois la reproduction exacte de cetessai de sculpture avec le commencementdu nom de son auteur. Cest à cette époque aussi quil convientdattribuer diverses fresques qui ont été Mainte-aparté tu CosmeîJtn à IRome. 191 retrouvées sur les murs à lintérieur, et par-ticulièrement les restes du décor pictural delabside principale. Au centre se trouvaitun Christ en majesté, dont une partie de latête a été conservée. Aux deux côtésapparaissent encore les chœurs danges1 adorateurs ; les Chérubins à six ailes entiè-rement couv
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