. Le Jardin des plantes : description. oposition nepouvait être plus agréable ilQuentin. Jusijuà ce jour,dheureux hasards avaientconstamment favorisé sa pas-sion; et il espérait ou com-muniijuer avec lobjet de satendresse, ou du moins len-trevoir à <|uelque fenêtre,comme à lauberge de et à la tourdu Dauphin, au château dulIessis. larlout oii elle rési-dait, Isabelle semblait des-tinée à être la dame de latourelle. En se promenant dans lesallées, le chapilaiu avait lairdun philosophe matérialiste,cntièremeut occupé des cho-ses de la terre; Durward,au contraire, sans observerl


. Le Jardin des plantes : description. oposition nepouvait être plus agréable ilQuentin. Jusijuà ce jour,dheureux hasards avaientconstamment favorisé sa pas-sion; et il espérait ou com-muniijuer avec lobjet de satendresse, ou du moins len-trevoir à <|uelque fenêtre,comme à lauberge de et à la tourdu Dauphin, au château dulIessis. larlout oii elle rési-dait, Isabelle semblait des-tinée à être la dame de latourelle. En se promenant dans lesallées, le chapilaiu avait lairdun philosophe matérialiste,cntièremeut occupé des cho-ses de la terre; Durward,au contraire, sans observerles astres comme un astro-logue, promenait ses yeuxsur liS fenêtres, les balcons,les tourelles en eucorbelle-nient, afin de découvrir oiipouvait être son étoile po-laire. Occupé de cette re-cherc lie , il eutendil à peinela description des plantes etherbes que son cireroiie luiilésignait. lIait dungrand usage eu uudeeine,lautre entrait comme con-ilinient dans les ragoûts; unetroisième navaittrautre mé-. Lo duc mit un genou en terre pourpetit palefroi. rite que son excessive rareté. ( !es détails étaient sans intérêt pour le jeune amant; et, oblig,é deleur prêter un semhiaiit dattention, il trouvait sa tâche si dilfieile,quil aurait volontiers envoyé au diable lojiséquieux naturaliste ettout le règne végétal. Il fut enfin délivré grâce au liiitcinent dunecloche qui appelait le chapelain ii léglise. Avant de quitter son nouvel ami, le révérend se confondit euexcuses. — Cest k regret que je vous laisse, dit-il en terminant ; vous pou-vez, vous promener dans le jardin jus(|uau souper, sans crainte dêtredéé. Les étrangers y viennent tris-raremeiit; aussi je choisistoujours ce lieu ]iiuir y étiulier mes homélies, .leu ai terminé uneque je vais prononcer :i la chapelle; sil vous plaisait de lentendre?On maccorde quelipie talent; mais gloire soit rendue à qui dedroit! Quentin poliment, en prétextant un mal de


Size: 1471px × 1698px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1850, booksubjectmammals, bookyear1851