. Bruges. Monumental et pittoresque. Frontispice et dessins de Armand Heins, Ed. Duyck etc. es dessins de GorneilleFloris, dAnvers. Le due est represente, comme la duchesse, etendu sur lemonument. Un lion est couche a ses pieds. Sou casque, son epee et sesgantelets sont a cote de lui. Sa devise : « Je Fay empris (entrepris) bien enaviengne », est inscrite sur le sarcophage. Ce monument est bien inferieur,sous le rapport artistique, au precedent. Les tombeaux du Temeraire et de sa fille se trouvaient jadis dans lechanir de Teglise Notre-Dame. lis sont maintenant dans une chapelleouvrant sur le
. Bruges. Monumental et pittoresque. Frontispice et dessins de Armand Heins, Ed. Duyck etc. es dessins de GorneilleFloris, dAnvers. Le due est represente, comme la duchesse, etendu sur lemonument. Un lion est couche a ses pieds. Sou casque, son epee et sesgantelets sont a cote de lui. Sa devise : « Je Fay empris (entrepris) bien enaviengne », est inscrite sur le sarcophage. Ce monument est bien inferieur,sous le rapport artistique, au precedent. Les tombeaux du Temeraire et de sa fille se trouvaient jadis dans lechanir de Teglise Notre-Dame. lis sont maintenant dans une chapelleouvrant sur le pourtour du chosur. Lors des devastations qui curent lieua Bruges vers la fin du wnf siecle, ils furent demontes et caches, parun excellent bedeau nomme Pierre de Zitter. chez un certain AlbertValckenaere, clerc de la table des pauvres de la paroisse. Un accusa leschanoines de les avoir voles, et Ton placja chez chacun deux trois soldatsquils furent obliges dentretenir, et, en outre, de solder en numeraire, araison de trois livres par jour, lis devaient sup])orter cette charge juscjua. li:glise notre-dame 71 ce quils so fussent decides a rendre les tombeaux. Les monuments ayantune grande valem, les chanoines se resignerent heroiquement a sid)ir lesgarnisaires. et ne revelerent |)oint Tendroit ou les precieux mausoleesetaient caches. Cei)endant, si les lombeaux avaient ete soigneusement misa Tabri dii [lillage, on n(^ setait nullement preoccupe de sauver lescercueils, oI>je(s sans valeur marchande. Les bieres furent ouvertes par lesrevolulionnaires, qui jeterent a la voirie les ossements de Charles le Teme-raire et ceux de Marie de Boiirgogne. Le cceur de Philip|je le Beau,fils de Marie de Bourgogne, etait enferme dans le tombeau de cetteprineesse. Un des {irofanateurs prit ce coeur, le coupa par le milieu, enflaira les morceaux, constata quils sentaient l)on, puis les jeta parmi lesdeconibres. LEmpire ramena des jours plus calmes. Quand Napoleonvisita Bruges avec Marie-Lou
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