. Mémoires de la Société historique de Montréal [microforme]. Sciences naturelles; Natural history. K\TIÃK QUE DEC ET LonRTTE. II!» la charrue. Ou no les fauche qu'une fois l'été, parce que le printemps commence tard. Les cultivateurs sont maintenant occupés à faire leurs foins et à les rentrer, et il y a environ une se- maine qu'ils ont commencé ces travaux. Il y a de jçrands tas de fourrage près do la plupart de Jours prairies. Lorsque le foin est humide, on le met en monceaux de forme conique. Comme les bestiaux sont parqués dans les pA^turagos de l'autre côté des bois, et con


. Mémoires de la Société historique de Montréal [microforme]. Sciences naturelles; Natural history. K\TIÃK QUE DEC ET LonRTTE. II!» la charrue. Ou no les fauche qu'une fois l'été, parce que le printemps commence tard. Les cultivateurs sont maintenant occupés à faire leurs foins et à les rentrer, et il y a environ une se- maine qu'ils ont commencé ces travaux. Il y a de jçrands tas de fourrage près do la plupart de Jours prairies. Lorsque le foin est humide, on le met en monceaux de forme conique. Comme les bestiaux sont parqués dans les pA^turagos de l'autre côté des bois, et confiés à la garde de va- chers en cas de nécessité, beaucoup do colons se dis- pensent de clôtiuer leurs terres. Les champs sont très grands. Je n'ai pas vu de fossés nulle part : ce n'est pourtant pas manque do 1)0- soin, ainsi qu'il m'a semblé en certains endroits. Ces champs sont divisés en planches larges de deux ou trois verges entre les raies. La hauteur perpendicu- laire d'une planche de son milieu au fond du sillon, est de près d'un pied. Tout le blé est du blé d'été ; le froid ^durant l'hiver détruisant le grain qui a été dé- posé dans la terre, on n'en sème pas l'automne. Le blé blanc est très commun dans les champs ; il y a aussi de grandes pièces de pois, d'avoine, de seigle d'été en quelques endroits, et d'orge çà et là . Près de chaque ferme on voit un carré planté de choux, de citrouilles et de melons. Les champs no sont pas toujours ensemencés ; on les laisse en friche tous les deux ans. On ne laboure pas les terres en friche durant l'été, de sorte que les herbes sauvages y croissent en pleine liberté, et les bestiaux les broutent pendant toute la saison (1). (1) Suit dans l'original une description des clôtures en usago près de Québec, qui no peut èlro intéressante que pour les Suédois, et non pour une nation comme l'


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