. Gazette des beaux-arts . et des GuidoReni, toutes les séductions des Carlo Dolci et des Baroche sont impuis-santes à nous faire accepter aujourdhui un art qui ne pense pas, qui nesémeut pas, qui ne vit pas. Nous voulons plus et nous voulons mieux,surtout quand il sagit dattacher pour toujours à une muraille une pein-ture monumentale. Mais, au moins, même en se trompant, M. Lenepveuest resté fidèle aux traditions dune grande école. Comme la prose aus-tère et émue de M. Timbal, la poésie agréable et savante de M. Lenepveunous élève au-dessus des tentatives de lart courant. Il était permis, env


. Gazette des beaux-arts . et des GuidoReni, toutes les séductions des Carlo Dolci et des Baroche sont impuis-santes à nous faire accepter aujourdhui un art qui ne pense pas, qui nesémeut pas, qui ne vit pas. Nous voulons plus et nous voulons mieux,surtout quand il sagit dattacher pour toujours à une muraille une pein-ture monumentale. Mais, au moins, même en se trompant, M. Lenepveuest resté fidèle aux traditions dune grande école. Comme la prose aus-tère et émue de M. Timbal, la poésie agréable et savante de M. Lenepveunous élève au-dessus des tentatives de lart courant. Il était permis, envisitant le dernier Salon, de chercher le grand art et de pleurer sadécadence. Le grand art nest pas mort. Réfugié sur son véritable ter-rain, il laisse aux plus pressés les succès éphémères, et il attend en paixles applaudissements qui ne peuvent manquer à des œuvres aussi sérieusesque les chapelles de M. Timbal et de M. Lenepveu. LÉON LAGRANGE. LŒUVRE M. FRANCIS SEYMOUR-HADEN (suite et fin .). i nos lecteurs ont pris garde aux datesinscrites sur les eaux-fortes de M. Haden,ils ont pu constater une longue interrup-tion dans la production. De 1860 [Étudede troncs darbres), on passe brusquementà 1863, et cest la jolie pièce intituléeTristesse! qui ouvre la nouvelle sé les natures passionnées et toutes desentiment, lorsque la dure loi de néces-sité nintervient pas, il y a de longuesphases de repos. « Pour que je travaille,il faut que jaie un peu de fièvre, » nous répondait M. Haden, à Londres,alors que nous lui reprochions amicalement ce que nous appelions « saparesse. » Le sens spécial à lartiste ne sommeille certainement pas pen-dant ces périodes de non-activité extérieure. Cependant, que se passe-t-il?Nos instincts les plus sublimes sont-ils pris de dégoûts subits en compa-rant lidéal quils avaient rêvé avec la traduction quen ont faite la mainet loutil? LÊtre humain dédouble-t-il et lâme sen va-t-elle vagabonderp


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