. Bulletin de la Société botanique de Genève. nous venons de le montrer, les nervures jouent donc unrôle important comme organes de réserve. b) organe protecteur. Par leur grand développement par rapport aux limbes réduitset enroulés de manière à occuper le plus petit espace possible et àdiminuer ainsi la surface dévaporation, et par la position quellesoccupent par rapport à ces derniers, on ne peut nier que les nervuresjouent un rôle protecteur remarquable dans la vie des bourgeonsfoliaires. En effet, il suffit dexaminer la figure 2 (Viburnum) et spécialement la figure 3 (Pterocarya), pour vo
. Bulletin de la Société botanique de Genève. nous venons de le montrer, les nervures jouent donc unrôle important comme organes de réserve. b) organe protecteur. Par leur grand développement par rapport aux limbes réduitset enroulés de manière à occuper le plus petit espace possible et àdiminuer ainsi la surface dévaporation, et par la position quellesoccupent par rapport à ces derniers, on ne peut nier que les nervuresjouent un rôle protecteur remarquable dans la vie des bourgeonsfoliaires. En effet, il suffit dexaminer la figure 2 (Viburnum) et spécialement la figure 3 (Pterocarya), pour voir la place considérableoccupée par les nervures tant principale que secondaires. Par leur répartition à la périphérie du bourgeon (Pterocarya),elles constituent comme une formidable armure tout autour desjeunes portions du limbe, enroulées sur elles mêmes. Quant au (9) L. REHFOUS. SUR LA PERIODICITE DES BOURGEONS 327 côté dépourvu de nervure, il vient sappliquer contre la portioncorrespondante de la feuille opposé Fig. 5. — Pterocarya caucasica. Coupetransversale montrant en noir la rè-vartition de lamidon. (Ici également,les emplacements des faisceaux libé-ro-ligneux ont été laissés en blanc.) Croissance des bourgeons foliaires et des inflorescences. Au cours des expériences dont nous allons parler plus loin etqui, pendant lhiver, provoquèrent la croissance et le développe-ment des bourgeons, on peut dire que ceux-ci se sont toujoursépanouis de la même façon, que ce soient des bourgeons foliairesterminaux ou latéraux. Voici la façon dont a lieu ce développement : les feuilles opposé jusque-là appliquées fortement lune contre lautre (figure 328 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE (10) 1 A, bourgeon terminal) et même liées ensemble par lenchevêtre-ment des poils qui les recouvrent, commencent à sécarter, puis lespétioles croissant et se recourbant toujours davantage du côtéextérieur (figure 1 C, feui
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