L'architectureLe passé.--Le présent . et quelle a entraîné les singulières conceptions des xvii^et xvni^ siècles, pour lesquelles tout principe était sans portée,contrairement à lesprit français du moyen âge quon méprisaitalors de parti pris, sans chercher à en approfondir linfluencedirectrice ; lorganisme des éléments persiste, mais en apparenceseulement. Voici (fig. 33 et 34) dautres exemples bien caractéristiqueségalement. Il sagit des corniches établies à la base des combles ;celles-ci sont constituées à laide dune tablette continue, dontla saillie extérieure est portée par des corbeaux pé


L'architectureLe passé.--Le présent . et quelle a entraîné les singulières conceptions des xvii^et xvni^ siècles, pour lesquelles tout principe était sans portée,contrairement à lesprit français du moyen âge quon méprisaitalors de parti pris, sans chercher à en approfondir linfluencedirectrice ; lorganisme des éléments persiste, mais en apparenceseulement. Voici (fig. 33 et 34) dautres exemples bien caractéristiqueségalement. Il sagit des corniches établies à la base des combles ;celles-ci sont constituées à laide dune tablette continue, dontla saillie extérieure est portée par des corbeaux pénétrant en MOYIN A(iK ^ boiilisscs tians répiiissuiir des murs cl placés au droit de larcnconlrc des dalles. Uuc kllc disposition est naïve et simple,et ccpeMulanl elle a, i^ràce à son principe, inspiré, par l;i suite,pendant le moven ài;e, bien des motifs analo^uies, quoique plusriches et plus expressifs, sans que le mode de structiue lut altéréen lui-même. Mais il vint un moment où, comme poiu les. Fig. 34. — Corniche romane, portes citées plus haut, on ne vit plus là quune donnée àexploiter, sans souci du point de départ, et alors les corbeauxsont pris dans la masse, parfois avec la tablette elle-même,dans une même hauteur dassises ; on croyait ainsi obtenir plusdeffet, mais on dissimulait plus ou moins adroitement la pau-vreté et le manque de sincérité de la combinaison premiè le reconnaîtra, loccasion est favorable pour montrer à ceuxqui croient aveuglément au progrés apporté par la Renaissance,combien ce progrés est factice et comment il repose sur le 5 66 LARCHITECTURE mensonge. En tout cas, si cette époque a contribué à produiredes œuvres ayant un certain charme décoratif, son manque delogique ne peut, à lheure présente, quégarer le chercheur, car ilny trouve quune doctrine incohérente, le détournant de lem-


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