Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . es tons plus profonds remplacent les harmoniesvert-jaune de la période viennoise. La vision brune le hante, lharmoniede Knaus, de Vautier, un épiclerme brun jaunâtre, une harmonie decouleur brun foncé qui produit lunité des couleurs locales, émoussele coloris, et principalement le vert, que cette école fuyait avec horreur. L. de Paâl. 1 1 82 DESSIN ET COLORIS. Avec une première couche dun mélange de bitume et docre employéen dessous il réussit à obtenir cette harmonie. Déjà dans ses études deBeilen, nous rencontrons ces dessous au


Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . es tons plus profonds remplacent les harmoniesvert-jaune de la période viennoise. La vision brune le hante, lharmoniede Knaus, de Vautier, un épiclerme brun jaunâtre, une harmonie decouleur brun foncé qui produit lunité des couleurs locales, émoussele coloris, et principalement le vert, que cette école fuyait avec horreur. L. de Paâl. 1 1 82 DESSIN ET COLORIS. Avec une première couche dun mélange de bitume et docre employéen dessous il réussit à obtenir cette harmonie. Déjà dans ses études deBeilen, nous rencontrons ces dessous au bitume (Fig. 25), sur la couchehumide duquel il indique le dessin avec la tige du pinceau, rien quedans les grandes lignes, afin de superposer ensuite les couleurs. Nous trouvons maintenant en grand nombre ses études de clef de la lumière — il lapprit chez lart hollandais — cest le cielqui la donne, qui est làme du paysage, qui embrasse toutes es formes^qui les attire à lui, les façonne, et qui donne leffet densemble du 25. ETUDE. Aussi faut-il rendre, non seulement les couleurs locales et les sailliesdes objets, mais aussi leurs rapports réciproques, par des gradationsdélicates, de légères demi-teintes, pour obtenir un effet de ton gardantson unité. Effet de ton en son unité, voilà le trait principal qui caractériselart de Paâl en cette période. Cest en cela que réside la sonorité qui luipermet dexprimer son sentiment, tandis que, sous linfluence de lair,il modifie quelque couleur locale. Les anciens maîtres ont remarquécette force de ton qui tend à lunité et lont représentée, en créant desharmonies, par deux moyens : lémoussement de la couleur locale,comme Rembrandt, et lexécution en un ton uniforme, comme Ruys-daël, surtout comme Van Goyen. Rembrandt sent que les individualitésde couleurs causent du trouble, de lembarras ; il écrase et mélange lescouleurs, pour en enlever lacuité et pour quelles ne tranchent


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