. Gazette des beaux-arts . t fort intéressant détablir une comparaison. Dans le xviii^ siècle nous trouvons dabord une grande et coquettesépia, portrait sur nature dune jeune femme en camail de soie noire, lamouche sur la joue, par Leprince et datée de 1762, et trois petitesmarines, à la plume rehaussée de sépia sur papier blanc, n°= 1138, ll/iOet 1412, portées aux inconnus, et qui sont positivement dAdrien Man- LE MUSÉE WICÂR. 87 glard, un aimable mariniste français, du commencement du siècle der-nier, qui passa la plus grande partie de sa vie à Rome, ce qui explique laprésence de ces dessins
. Gazette des beaux-arts . t fort intéressant détablir une comparaison. Dans le xviii^ siècle nous trouvons dabord une grande et coquettesépia, portrait sur nature dune jeune femme en camail de soie noire, lamouche sur la joue, par Leprince et datée de 1762, et trois petitesmarines, à la plume rehaussée de sépia sur papier blanc, n°= 1138, ll/iOet 1412, portées aux inconnus, et qui sont positivement dAdrien Man- LE MUSÉE WICÂR. 87 glard, un aimable mariniste français, du commencement du siècle der-nier, qui passa la plus grande partie de sa vie à Rome, ce qui explique laprésence de ces dessins dans la collection de Wicar. Ils sont charmantset fort précieux, presque aussi fins que les lumineuses et exquises cro-quades de Guillaume van de Velde. Dans le n° 1140, qui est un petitbijou, quelques balancelles, à la voile aiguë et recourbée, dorment,comme les mouettes après un long voyage, sur la surface unie et miroi- Mg; »|^-W ti • V- . *-^^fe4n-^\ i-^ i!éiyjJt^j!^jt^êi&. ESQUISSE POUR LA MORT DE SOCRATE, PAR DAVID, (Dessin du Musée Wicar). tante dun golfe; il y a là, dans ces quelques touches de sépia, comme undélicieux souvenir de la côte napolitaine. Nous trouvons encore : — de François Watteau, du Watteau de Lille,sept sanguines vives et lestement troussées, dans un sentiment de réalitésatirique très-amusant, et un portrait au crayon noir de lartiste parlui-même, donnés par M. Wattiez en 1855, plus quatre dessins à laplume, lavés au bistre, en pendant, donnés par M. Louis Lenglart. Cesdessins ont tout le charme piquant de ses peintures; il y a notammentun certain Triomphe de Bacchus qui est le plus joli dessin de boudoirqui se puisse trouver. — DHubert Robert, quelques croquis de types 88 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. romains, au crayon noir avivé de sanguine, une vue de la cour intérieuredu palais Pitti, avec sa rude architecture en bossage, sa fontaine et lesterrasses de Bopoli. — Puis des ruines antiques, au crayon relev
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