. Bulletin du MuseÌum d'histoire naturelle. Natural history. â 9 â oculaires : le premier s'avance fortement entre ceux-ci sous la forme d'une lame triangulaire acuminée au sommet ; les secondes présentent une forme vaguement ovoïde et ne se dilatent pas sensiblement dans leur région cor- néenne ; ils ne sont pas deux fois aussi longs que larges. Les pédoncules antennulaires ne diffèrent pas sensiblement de ceux du Glaucothoe ros~ trata, tels qu'ils ont été représentés par Miers, mais les pédoncules anten- naires dépassent un peu le bord antérieur de la cornée. Les pinces sont s


. Bulletin du MuseÌum d'histoire naturelle. Natural history. â 9 â oculaires : le premier s'avance fortement entre ceux-ci sous la forme d'une lame triangulaire acuminée au sommet ; les secondes présentent une forme vaguement ovoïde et ne se dilatent pas sensiblement dans leur région cor- néenne ; ils ne sont pas deux fois aussi longs que larges. Les pédoncules antennulaires ne diffèrent pas sensiblement de ceux du Glaucothoe ros~ trata, tels qu'ils ont été représentés par Miers, mais les pédoncules anten- naires dépassent un peu le bord antérieur de la cornée. Les pinces sont subégales, deux fois et demie aussi longues que larges, et totalement inermes; leurs doigts sont à peu près aussi longs que la portion palmaire, contigus sur leurs bords et armés chacun d'une griffe terminale cornée qui se prolonge un peu sur les bords. Les doigts des pattes ambulatoires sont notablement plus courts que la portion palmaire. Les pattes des deux dernières paires sont tout à fait semblables à celles du Glaucothoe rostrata. Ce qui donne à notre exemplaire un intérêt tout particulier, c'est le fait qu'il se trouve dans une coquille spirale, enroulé comme elle, sans d'ail- leurs avoir perdu aucun des caractères distinctifs du Glaucothoe; ses segments abdominaux sont bien séparés et chitineux avec des épimères obtus ; ses fausses pattes sont au nombre de cinq paires, biramées, parfaitement symétriques, et celles de la paire postérieure forment, avec le telson, une rame caudale qui ne diffère en rien de celle des Glaucothoés libres. A ce point de vue, notre spé- Fig. 2. Glaucothoe cimen ressemble à toutes les Glaucothoés que nous cubais!*, x a3. avons jusqu'ici étudiées ou discutées, et diffère des Glaucothoés d'Eupagurus recueillies ou élevées par M11" Millet T. Thompson(1) ; chez ces dernières, en effet, les uropodes ou fausses pattes posté


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