. Supplément aux Oeuvres de Rousseau, citoyen de Geneve, pour servir de suite à toutes les éditions. gizé, cher objet de ma flamme ;Tendre époufe, ah ! mieux que les Didux ,Léclat de tes beaux yeuxRanimera mon ame. SCENE I I L DIGIZÉ, LE CACI E. DIGIZÉ. ^EiGNEUR, vos fujets éperdus,Saifis defïroi, dhorreur, cèdent à leurs allarmes ;Et parmi tant de cris, de foupirs & de larmes, Ceft pour vous quils craignent le foit le fujet de leur terreur mortelle,Ah ! fuyons, cher époux , fuyons ; fauvons vos une crainte hélas ! qui menace leur cours,Mon cœur fentune mort rée
. Supplément aux Oeuvres de Rousseau, citoyen de Geneve, pour servir de suite à toutes les éditions. gizé, cher objet de ma flamme ;Tendre époufe, ah ! mieux que les Didux ,Léclat de tes beaux yeuxRanimera mon ame. SCENE I I L DIGIZÉ, LE CACI E. DIGIZÉ. ^EiGNEUR, vos fujets éperdus,Saifis defïroi, dhorreur, cèdent à leurs allarmes ;Et parmi tant de cris, de foupirs & de larmes, Ceft pour vous quils craignent le foit le fujet de leur terreur mortelle,Ah ! fuyons, cher époux , fuyons ; fauvons vos une crainte hélas ! qui menace leur cours,Mon cœur fentune mort réelle. LE C A C I Q, U E. Moi, fuir ! leur cacique , leur roi !Leur père ! enfin lefperes-tu de mai, DU NOUVEAU Monde. « Sur la vaine terreur dont ton efprit fe , fuir ! ah Digizé, que me propofes-tu. Un cœur chargé dune foibleffe Conferverdit - il ta tendrefle , En abandonnant la vertu ? ?Digizé , je chéris le nœud qui nous aflemble ,Jadore tes appas, ils peuvent tout fur moi ;Mais jaime encor mon peuple autant que toi ;£t la vertu plus que tous deux enfemble. îS. l<5 L A D É C 0 U VE R T E SCENE IF. NOZIME,LE CACIQUÉ,t3iGIZÉ. N O Z I M E. A^Ar vc ,otre ordre , Teigneur, les prêtres raffemblésVont bientôt, en ces lieux , commencer le niyftere. LE CACiaUE-Et les peuples ? , N 0 Z I M E. Toujours également troublésTous frémiflent au récit dun mal difent quen ces lieux des enfans du foleilDoivent bientôt defcendre, en fuperbe tremble à leur nom feul; & ces hommes de la mort, aux coups inacceffibles,Doivent tout affervir à leur pouvoir fatal :Trop fiers dêtre immortels, leur orgueil fans égalDes rois fait leurs fujets, des peuples leurs efclaves;Leurs récits effrayans étonnent les plus vainement cherché les auteurs infenfcsDe ces bruits LE C A C I a U Nozime : ceft alTez. DIGIZÉ. D V NOUVEAU Monde. 17 D I G I Z É. Grands Dieux ! Que produira cette te
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