. Traité de radiographie médicale et scientifique : cours libre professé a l'écolepratique de la Faculté de Médecine de Paris, deuxième semestre de 1896-1897 . Fig. 127. — Ampoule Breton à action directe pour courants triphasés. trois électrodes dirigeant leurs surfaces concaves ou plutôtles rayons qui en émanent vers le même point de la-paroi delampoule. Les trois ano-cathodes seront convergentes, maispas trop, pour ne pas fondre la paroi du verre qui serait MODIFICATIONS DES ELECTRODES 2V7 soumise à cette triple action trop concentrée sur une petitesurface. M. Breton emploie ces ampoules pou
. Traité de radiographie médicale et scientifique : cours libre professé a l'écolepratique de la Faculté de Médecine de Paris, deuxième semestre de 1896-1897 . Fig. 127. — Ampoule Breton à action directe pour courants triphasés. trois électrodes dirigeant leurs surfaces concaves ou plutôtles rayons qui en émanent vers le même point de la-paroi delampoule. Les trois ano-cathodes seront convergentes, maispas trop, pour ne pas fondre la paroi du verre qui serait MODIFICATIONS DES ELECTRODES 2V7 soumise à cette triple action trop concentrée sur une petitesurface. M. Breton emploie ces ampoules pour Faction directe;pour laction dite indirecte (fig. 126), les trois ano-cathodesen forme de miroir sphérique concave concentrent leursrayons cathodiques sur une petite pyramide de platineréfractant vers le bas la force radiante. Lanticathode, commedans toutes les ampoules à action indirecte pour courantsalternatifs, est neutre et non électrisée, aussi la productiondes rayons de Rœntgen est-elle diminuée. On pourrait laug-menter en reliant la pièce métallique anticathodique à une. Fig. 128. — Ampoule Breton pour courants diphasés. source délectricité positive à haut potentiel, comme unemachine statique par exemple. Cette complication deloutillage nest pas séduisante pour qui na pas un labora-toire bien outillé à sa disposition. Mais la régularité descourants alternatifs triphasés, de haute fréquence ou sta- 248 LES TUBES A VIDE tiques, ferait disparaître la mobilité des ombres radiosco-piques ; la rapidité du trembleur de la bobine de Ruhm-korff peut aussi donner cette fidélité dans les images,, maisaux dépens de lintensité totale du rayonnement. Pour utiliser des courants diphasés à quatre fils(fig. 128), M. Breton a construit des ampoules à quatreano-cathodes placées dans des tubulures latérales quellesferment presque complètement. On peut concentrer lesrayons et disséminer la chaleur par la circulation deaufroide. Les mod
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