La Lecture . riller les rares talents de tous ces chanteurs-comédiens aux qua-lités si diverses dont, pour quelques-uns, la renommée sest perpé-tuée jusquà nous : Elleviou, Martin, Gavaudan, Saint-Aubin,Dozainville, Lesage, Juliet, Solié, Chenard, Baptiste, Philippe,Gaveaux, M Saint-Aubin, Gavaudan, Scio, Desbrosses, Crétu,Pingenet, Philis, Rolandeau, Rose Malheureusement,malgré la vigueur et lintelligence quils déployaient lun et lautre,les deux théâtres finirent par sépuiser dans cette lutte dont, encette époque troublée, les efforts artistiques namenaient quun ré-sultat matériel i


La Lecture . riller les rares talents de tous ces chanteurs-comédiens aux qua-lités si diverses dont, pour quelques-uns, la renommée sest perpé-tuée jusquà nous : Elleviou, Martin, Gavaudan, Saint-Aubin,Dozainville, Lesage, Juliet, Solié, Chenard, Baptiste, Philippe,Gaveaux, M Saint-Aubin, Gavaudan, Scio, Desbrosses, Crétu,Pingenet, Philis, Rolandeau, Rose Malheureusement,malgré la vigueur et lintelligence quils déployaient lun et lautre,les deux théâtres finirent par sépuiser dans cette lutte dont, encette époque troublée, les efforts artistiques namenaient quun ré-sultat matériel insuffisant. Dès les premiers jours de lannée 1801,une crise terrible et depuis longtemps prévue éclatait à la fois desdeux côtés, si bien quau mois davril le théâtre Feydeau fermaitses portes et que le théâtre Favart, ([uoique délivré de cetterivalité, se voyait dans la nécessité de faire de même au mois dejuillet. Mais déjà lon se préoccupait de cette situation, et de di-. rvTkLyayyr/t^ ùoci/^i^ ACTEURS ET ACTRICES DAUTREFOIS 517 vers côtés on avait mis en avant le projet dune fusion des deuxthéâtres en un seul, fusion ardemment désirée par le public, quiavait vu avec un véritable déplaisir, par la fermeture simultanéedes deux scènes dopéra-C(jmique, la disparition dun genre quilui était cher. Des négociations furent ouvertes à ce sujet, qui, àla satisfaction générale, aboutirent rapidement; à laide de quel-ques sacrifices inévitables de part et dautre une entente sétablit,la fusion fut décidée, et, le 16 septembre 1801, les deux troupesréunies de Favart et de Feydeau faisaient solennellement la ré-ouverture de la salle Feydeau, restaurée et remise à neuf pour lacirconstance, et qui prenait décidément et officiellement le titrede théâtre de lOpéra-Comique, conservé jusquà ce jour. LEtataccordait à la nouvelle administration une subvention annuellede 50,000 francs. A partir de ce moment, lavenir et la prosp


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