. Bulletin de l'Herbier Boissier. Plants. (300) G. HOCHREUTINER. QUELQUES FEUILLES COMPOSÃES MONSTRUEUSES. 489 Or cette règle ne présente à notre connaissance qu'une seule excep- tion et encore le cas est-il tout à fait spécial. Certaines Alchornea, en particulier Alchornea mollis Muller Aarg. (Fani. des Euphorbiacées) pos- sèdent deux appareils foliacés analogues à des stipelles à la base du limbe de leur feuille. Cette feuille est simple et il n'est pas question de pétiolules, les stipelles ne peuvent donc se trouver à leur base. Une seconde raison semble encore plaider en défaveur d


. Bulletin de l'Herbier Boissier. Plants. (300) G. HOCHREUTINER. QUELQUES FEUILLES COMPOSÃES MONSTRUEUSES. 489 Or cette règle ne présente à notre connaissance qu'une seule excep- tion et encore le cas est-il tout à fait spécial. Certaines Alchornea, en particulier Alchornea mollis Muller Aarg. (Fani. des Euphorbiacées) pos- sèdent deux appareils foliacés analogues à des stipelles à la base du limbe de leur feuille. Cette feuille est simple et il n'est pas question de pétiolules, les stipelles ne peuvent donc se trouver à leur base. Une seconde raison semble encore plaider en défaveur de l'analogie des parties foliacées placées à la base des ascidies, avec des stipelles : c'est le fait que l'on ne rencontre jamais de stipelles chez les Trifoliées,. Fig. 3. â Deux feuilles monstrueuses de Trifolium repens. â A, feuille présentant ude foliole médiane ascidienne pourvue à sa base d'un petit appareil foliacé. â B, le même vu de profil et un peu grossi. â C, feuille présentant la même anomalie, l'appareil foliacé est un peu plus développé. â D, pseudo-stipelle de la feuille G vu de profil et grossi. elles manquent aussi aux Viciées et aux Oenistées. Par conséquent si Yuillemin a établi exactement les rapports de parenté entre ces diffé- rentes tribus et les Hédysarées, Phaseolées, Oalegées, etc., il n'est pas d'atavisme possible qui puisse faire réapparaître les stipelles chez les Trifolium, puisque leurs ancêtres supposés n'en ont jamais été pourvus. M. Alph. de Candolle, dans le manuscrit mentionné précédemment, géné- ralise même 1 observation de l'absence des stipelles chez les feuilles pal- mées et l'étend à toutes les familles. Si cette opinion est justifiée, ce serait une raison de plus pour croire que, même chez des groupes autres que les Papilionacées, chez notre Potentilla atrosanguinea par exemple, les apparei


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