Revue de l'art chrétien . ns-tructions nont pas été faites pour servir dedéveloppement à des confessions donné ce fait que M. Marignantraite du culte des saints, on pourrait penserquil a choisi ses exemples parmi les sanc-tuaires où les pèlerins se rendaient en foulepour vénérer des reliques et réclamer desprodiges. Il nen est rien ; il les a pris auhasard, comme si toutes les cryptes se res-semblaient après le VI^ siècle, sans exa-miner, pour Grenoble, si les portes, la hau- teur détage ou le plan densemble dumonument pouvaient soulever quelquesdifficultés. La présence dune voû


Revue de l'art chrétien . ns-tructions nont pas été faites pour servir dedéveloppement à des confessions donné ce fait que M. Marignantraite du culte des saints, on pourrait penserquil a choisi ses exemples parmi les sanc-tuaires où les pèlerins se rendaient en foulepour vénérer des reliques et réclamer desprodiges. Il nen est rien ; il les a pris auhasard, comme si toutes les cryptes se res-semblaient après le VI^ siècle, sans exa-miner, pour Grenoble, si les portes, la hau- teur détage ou le plan densemble dumonument pouvaient soulever quelquesdifficultés. La présence dune voûte en berceau surcet oratoire de Saint-Laurent lui a paruun caractère typique daprès lequel se révé-lait lintention de larchitecte et, sur ce seulindice, il en a opéré le classement parmiles cryptes. Voici quel a été son raisonne-ment: Les basiliques antérieures à lanmille étant totijours couvertes dune char-pente et dun lambris au lieu dune voûte,les édifices voûtés ne peuvent être que des. Saint-Laurent de Grenoble. — Vue du sous-sol. cryptes, et Saint-Laurent de Grenoble estune église avec crypte à cause de sa voûte. La conclusion serait rigoureuse sil étaitadmis que les chrétiens ne bâtissaient quedes basiliques de grande dimension, mais lavérité est tout autre. Les cimetières et lescarrefours avaient leurs oratoires, et il estfort possible que beaucoup de ces édifices,aujourdhui en ruines, aient été voûtés. Le terme de basiiigue appliqué à Saint-Laurent de Grenoble est trop pompeux. il vaut mieux le remplacer par celui dechapelle ou par celui àoratoire. Ici les di-mensions sont restreintes, 11 mètres 50; lesmurs ne sont distants que de 4 mètres, ladifificulté de voûter en berceau nétait doncpas insurmontable en augmentant lépais-seur des murs. Ce nest pas le seul exemple doratoirevoûté que nous offre lépoque mérovin-gienne, jen vois un autre dans lédificequon appelle \oratoire de Saint-Trophime, 224 3Rebue ïie


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