Les amateurs d'autrefois . e versterminée, il nous battit à plate couture. Labataille de Rosbach eut des conséquencesdésastreuses pour la politique française. Maisdix ans plus tard, ces désastres étaient effacés,et le goût français redevenait Farbitre deFEurope. En dix ans, nos artistes, nos artisans,nos Amateurs, sans bruit, sans coups de sabreet sans coups de canon, avaient rétabli Fas-cendant de la France et réparé les fautes deLouis XV et du prince de Soubise. Que dautres Jntrodiiction. xxxj preuves on pourrait citer sans remonter bienhaut dans notre histoire! Sachons donc nous


Les amateurs d'autrefois . e versterminée, il nous battit à plate couture. Labataille de Rosbach eut des conséquencesdésastreuses pour la politique française. Maisdix ans plus tard, ces désastres étaient effacés,et le goût français redevenait Farbitre deFEurope. En dix ans, nos artistes, nos artisans,nos Amateurs, sans bruit, sans coups de sabreet sans coups de canon, avaient rétabli Fas-cendant de la France et réparé les fautes deLouis XV et du prince de Soubise. Que dautres Jntrodiiction. xxxj preuves on pourrait citer sans remonter bienhaut dans notre histoire! Sachons donc nousrendre justice. Cette prépondérance, procla-mons-la de toutes nos forces, défendons-lade toute notre énergie, contribuons par tousles moyens que Dieu met en notre pouvoirà la maintenir, à la développer, à la conso-lider, à la faire prospérer et grandir. Toutbien considéré, c est la part la plus féconde,la seule intacte de Ihéritage de nos pères. Septembre 1869. LES AMATEURS DAUTREFOIS JEAN GROLIER 1479-I^65. UELLE charmante occupation que le goûtdes livres! Que de jouissances elle procure^et quelles jouissances élevées ! Quel reposelle donne à lesprit ! Quelle bienveillance elle lui apporte ! Connaissez-vous un seul bibliophile quinait pas été un homme modéré^ indulgent^ de relationsaussi agréables que sûres; facile dans ses rapports, fidèledans ses amitiés; sévère pour lui, faible pour les autres?Ne me citez pas Tabbé Rive. Labbé Rive était unbibliothécaire, ce nétait pas un bibliophile. Lun nim-plique pas lautre. Liberi mei salvi sunt : libri valeant,disait gaiement le Danois Bartholinus en voyant le feudévorer sa bibliothèque. Je serais indigne de posséderdes livres si je n avais pas appris deux à savoir in enpasser, répondait Valincour en pareille circonstance. 4 Les cAmateurs dautrefois. Reparties charmantes^ marquées au coin dune philoso-phi


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