. De la medecine efficace, ou, La maniere de guerir les plus grandes & dangereuses maladies tant du dedans que dehors, par le fer & par le fev : divisée en III. livres. t que celui quifouftre quelque dou-leur pour fa fauté, quil empoigne vn linge auec ôcUe morde ne plus nemoins que sil vouloitle en pièces,aiîn de mieux iupporter la douleur: Orcomme il y a quelques rapports de lAme auec le corps on peut conoitre quil[fautfaire paifcr cette contention, du corps fur iEfprit : elle confifte à. toutesfes forces en vn comme fontvne ferme refolution, m-agnanimité , toléranc
. De la medecine efficace, ou, La maniere de guerir les plus grandes & dangereuses maladies tant du dedans que dehors, par le fer & par le fev : divisée en III. livres. t que celui quifouftre quelque dou-leur pour fa fauté, quil empoigne vn linge auec ôcUe morde ne plus nemoins que sil vouloitle en pièces,aiîn de mieux iupporter la douleur: Orcomme il y a quelques rapports de lAme auec le corps on peut conoitre quil[fautfaire paifcr cette contention, du corps fur iEfprit : elle confifte à. toutesfes forces en vn comme fontvne ferme refolution, m-agnanimité , tolérance, gra-uité,efperance de chofes meilleurt:s, le defir de fa conlcruatioa, & lempire fur lecorps,fur la , flir fes délices & chofes lemblablcs , afin, dexterminer tantquil eft poffible la force de la douleur : on ne fçauroit croire leffeét que produirace vertueux appareil, lequel: fera iî grand quon rira par après de la crainte quona u : lay voulu donner ces préceptes & ces remèdes pour porter paticmimcntla violence de la Chirurgie , aufquels il faudra ioindre les autres vertus Chrc-deiiDcSo 4^ Liurel. De la Médecine CHAPITRE XIV. ^efut Alton de ceux quiAcciifent U Chirurgie Efficace détredaigereufe^(^ couurent dignominie ceux qui lExercent^ L y en aplufieurs qui accufent nôtre Chirurgie comme dângcrcufe ^quieouure dignominie ceux qui lexereent : On peut commodcmencIbudre cetobjedion en déterminant auparauant fi on doit entrepren-dre lagueriibn des maladies dangereufes Oc diificiies : On auroit bien dela peine à ttouuer vne queftion ambiguë comme celle ci Toit quon veuille tenirTaÀirmatiue ou la negatiue, car il sagit de miiericordc decofté &: dautre. Platon& Paufanias ont cru que czs Médecins auoycnt raifon qui ne laiflbyent pas languirle urs malades,mais qui lesenfeueliiïoyentpromptement» c. comme ieTexplique,en elîàyant tout ce quil y auoit de plus rude , mêmes auec danger du patient ; à raconte quen certaine contré
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