L'illustration : journal universel . èce de Sedaine qui porte le même titre : les vieuxhabitués de lOpéra-Coniique sont bienloin de lavoir ou-bliée. M. de Leuvenna pas fait autrechose que darran-ger cette pièce et dela convertir en bal-let. Le diable à quatreestime femme. Cestmême une jolie fem-me. Mais ce nestpas une femme char-manie, car elle estimpatiente, empor-tée, acariâtre. Ellecrie, elle tempête à la plus légère con-trariété, et tout lacontrarie, carie pro-pre de ces caractères-là , cest de vouloirtoujours le contrairede ce quon veut. Son mari est lecomte Polinski,grands


L'illustration : journal universel . èce de Sedaine qui porte le même titre : les vieuxhabitués de lOpéra-Coniique sont bienloin de lavoir ou-bliée. M. de Leuvenna pas fait autrechose que darran-ger cette pièce et dela convertir en bal-let. Le diable à quatreestime femme. Cestmême une jolie fem-me. Mais ce nestpas une femme char-manie, car elle estimpatiente, empor-tée, acariâtre. Ellecrie, elle tempête à la plus légère con-trariété, et tout lacontrarie, carie pro-pre de ces caractères-là , cest de vouloirtoujours le contrairede ce quon veut. Son mari est lecomte Polinski,grandseigneur polonais. Cepauvre comte a forta faire. Sa complai-sance et la douceurde son caractère nelui servent à ne veut pas quil aille à la chasse; madame ne veut pas quil samuseavecses amis, ni même quil ait des amis; madame ne veut pasquil danse ni que personne danse devant son château, cl. pour être plus sùie quon ne se permettra pas à lavenir pa-reille irrévérence, elle brise le violon du ménétrier. Passe. pour le resle! mais on comprend bien quà lAcadémie royalede Musique ce dernier crime ne peul rester impuni. Que di-rait M. Habeneck? Donc, le ménétrier se redresse tout à coup, et ouvre lesyeux (il était aveugle), et change de costume, et devient, deménétrier, son ordre, lacomtesse sendort; sarobe de soie devientune robe de bure;sa taille, ses traits, savoix, deviennent lavoix, les traits et lataille de sa voisineMazourka, femme deMazourki le , des géniesailés, â tout magi-cien est colonel dunrégiment de géniesailés, â prennent,qui par les pieds, iiui par la tête, ma-dame la comtesse, etvous retendent belet bien sur le lit deMazourka. Elle sestendormie grande da-me, elle se réveilleravannière. Notez bien que lamême aventure (ensens contraire, bienentendu) arrive à Mazourka. Cest ellequi prend les traits,1rs habits et la pla-


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