Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . oëme, et une fois il donne lieu à un calembourgqui gâte un très-beau récit. Ladversaire qui croit trop, tôtavoir terrassé Des Barres, sécrie : Barras, gaudete, quintes,Freginms, in manibus sunl Barrae denique nostris;Nulla potest uobis jam barrula tollere Barras. Après une bataille, les fourreaux méconnaissent les lames sf-ss1 ternies par le sang, et ne veulent plus les recevoir : Francorum g


Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . oëme, et une fois il donne lieu à un calembourgqui gâte un très-beau récit. Ladversaire qui croit trop, tôtavoir terrassé Des Barres, sécrie : Barras, gaudete, quintes,Freginms, in manibus sunl Barrae denique nostris;Nulla potest uobis jam barrula tollere Barras. Après une bataille, les fourreaux méconnaissent les lames sf-ss1 ternies par le sang, et ne veulent plus les recevoir : Francorum gladios, nimiâ jam caede rubentes,Vix foruli agnoscunt, quosque emisere nitentes,Tabo sordcnti mutatos penè repellunt. Dans les vers adressés à Pierre Carlot, à la fin du xne chant, ,.3. pp *le nom de Carlotus est décomposé en Carie lotus, lavé oupur de toute tache : Qui Carie lotus, omni carismate carus,Carlotus veruni meruisti nom en habere. Quelque étranges que soient de pareils vers, louvrage quils 89j xn 97déparent nen est pas moins, dans son ensemble, par sonfonds et même par plusieurs de ses formes, la productionpoétique qui honore le plus cette époque. Les fictions ny. 35a GUILLAUME-LE-BRETON. XIU SIECLE. tendent qua frapper 1 imagination des lecteurs, et non à les tromper : elles naltèrent ni nembarrassent le cours desrécits. Il était difficile de mieux saisir la mesure des libertésque lhistoire peut prendre, lorsquelle emprunte le iangagedes muses, et de moins offenser la vérité, en revêtant decouleurs artificielles des événements récents. Le genre depoésie auquel appartient la Philippide existait chez lesanciens, et ne sest point conservé parmi nous, peut-êtreest-il à regretter; car à côté douvrages plus sévèrement his-toriques, des annales en vers peuvent contribuer à répandredes notions utiles, à perpétuer léclat des grands faits, àrendre plus vifs et plus durables les souvenirs nationaux. Jacques Meyer a publi


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