. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1890 LE MESLE. â GEOLOGIE DE LA TUNISIE 217 abandonnée dans les ruines du Cercle des Officiers, mesure 1^60 de diamètre, sur seulement 5 centimètres d'épaisseur. On y reconnaît de nombreuses empreintes d'ammonites, mais écrasées et défor- mées ; les marnes subordonnées contiennent beaucoup de tronçons d'un Belemjiites que l'on peut rapprocher du Bel. semicanaliculatus. Le faciès de cet ensemble de marnes bleu-grisâtre et de calcaires crayeux blancs a tant de rapports avec celui des calcaires à inocera- mes de la Craie supÃ
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1890 LE MESLE. â GEOLOGIE DE LA TUNISIE 217 abandonnée dans les ruines du Cercle des Officiers, mesure 1^60 de diamètre, sur seulement 5 centimètres d'épaisseur. On y reconnaît de nombreuses empreintes d'ammonites, mais écrasées et défor- mées ; les marnes subordonnées contiennent beaucoup de tronçons d'un Belemjiites que l'on peut rapprocher du Bel. semicanaliculatus. Le faciès de cet ensemble de marnes bleu-grisâtre et de calcaires crayeux blancs a tant de rapports avec celui des calcaires à inocera- mes de la Craie supérieure que, sans la présence de fossiles caracté- ristiques, on y serait facilement trompé. Près de la cité romaine de Musti (ruines importantes, remarqua- bles inscriptions), se montrent en bancs épais des calcaires blancs, cristallins, à nummulites, qui ont fourni les splendides matériaux de la ville, puis au dessous, après la fontaine de Rharsallah, appa- raissent les lumachelles à Ostrea Clot-Beyi. Fig. 6. Coupe à Aïn Rharsalla. Ivoubla de Sidi KharsaSa A. â Marnes et lumachelles à Ostrea Clot-Beyi. B. â Calcaires blancs, cristallins, à nummulites, en bancs épais. , La coupe relevée ]^ar moi au Kef, en 1887(1), coupe qui concorde du reste avec celles de MM. Mares et Rolland, n'est point un schéma de fantaisie: un niveau marneux avec Ostrea multicostata, Pseudo- pygatdus marcis, etc., se trouve intercalé entre deux bancs de cal- caires à nummulites ; il n'a guère là que 5 à 6 mètres de puissance mais on peut le suivre assez loin sur le flanc ouest du Dyr ; il n'y a pas eu « d'illusion» d'observation, comme le dit M. Pomel (2) qui explique le fait par un « abaissement brusque avec faille, ou sim- « plement par glissement après rupture qui a amené vis-à -vis et « contre le milieu des bancs calcaires, les lits marneux à phospho- « rites du dessus »; or,
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