. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . nces présentessont graves et que bien des choses peuvent Je pense beaucoup à vous envoyer tous lesdeux chez tante Maria, car pour moi, jai promis àton père de rester et de garder le Grand-Pin ; je leferai coûte que coûte; mais vous, mes petits, meschers ^^ Je nai pas laissé maman finir sa phrase. A montour, je me suis jeté à son cou et je lui ai dit quejamais je ne la quitterais, et que Fred serait bientrop malheureux dêtre éloigné delle. Je lui airappelé ma promesse à papa, dêtre « sans peur etsans reproche 3>. Elle a sou


. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . nces présentessont graves et que bien des choses peuvent Je pense beaucoup à vous envoyer tous lesdeux chez tante Maria, car pour moi, jai promis àton père de rester et de garder le Grand-Pin ; je leferai coûte que coûte; mais vous, mes petits, meschers ^^ Je nai pas laissé maman finir sa phrase. A montour, je me suis jeté à son cou et je lui ai dit quejamais je ne la quitterais, et que Fred serait bientrop malheureux dêtre éloigné delle. Je lui airappelé ma promesse à papa, dêtre « sans peur etsans reproche 3>. Elle a souri en me regardant ten-drement et elle a ajouté : « Un bon fils, cest le bon-heur dune maman, quoi quil arrive! » LE JOURNAL dhUBERÎ. S§ Il me semble que je noublierai jamais cette petiteconversation, et surtout cette dernière parole. Jeme sens un immense désir dêtre ce bon fils, etcest bien facile, papa et maman sont si bons! Je marrête pour aujourdhui. Qui sait ce que jepourrai avoir à écrire la prochaine fois?. K3r-4-l^


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