La colonisation du Temiscamingue . o. o c — 7 — ses affluents, les rivières Montréal, Kippewa, la Loutre etla Blanche. Jusque là aucune colonisation sérieuse nyavait été tentée ; la grande forêt navait encore retentique du bruit des grands pins tombant sous la hache desbûcherons ; elle navait entendu que la voix des mission-naires évangélisant les Sauvages. Or, en lannée 1883, se trouvait parmi ces missionnaires,un prêtre, le Rév. P. Paradis qui, plein dun grand zèlepatriotique, résolut de dévoiler à ses compatriotes lesrichesses du pays quil évangélisait. Il visita en entier lavallée du Témis


La colonisation du Temiscamingue . o. o c — 7 — ses affluents, les rivières Montréal, Kippewa, la Loutre etla Blanche. Jusque là aucune colonisation sérieuse nyavait été tentée ; la grande forêt navait encore retentique du bruit des grands pins tombant sous la hache desbûcherons ; elle navait entendu que la voix des mission-naires évangélisant les Sauvages. Or, en lannée 1883, se trouvait parmi ces missionnaires,un prêtre, le Rév. P. Paradis qui, plein dun grand zèlepatriotique, résolut de dévoiler à ses compatriotes lesrichesses du pays quil évangélisait. Il visita en entier lavallée du Témiscamingue, et revint avec la convictionquon pouvait y établir une quarantaine de paroisses. Le22 mars 1884, il présentait à M^^ Duhamel, archevêquedOttawa, un rapport de ses explorations dans lequel ildisait entre autres choses : « Le sol du Témiscamingue« est dune richesse sans égale dans toute la vallée de« lOutaouais. Terre grise, noire et jaune; pas une seule(( pierre sur des étendues de vingt


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