Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . t une vuede Lyon aussi exacte quon pouvait la dessiner alors (cf. p. 433, 44o HISTOIRE DE LYON fig. 453). On y voit le pont de pierre, avec sa double rangée demaisons à chaque extrémité, la grosse tour de la rive gauche etjusquà la petite porte qui était au bas de la première pile et quisétait conservée jusquà nos jours (cf. p. 297, fig. 289). Au fond, àgauche, se reconnaît le château de Pierre-Scize, citadelle desarchevêques. Une croix se dresse au milieu du pont et porte, encœur, une fleur d


Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . t une vuede Lyon aussi exacte quon pouvait la dessiner alors (cf. p. 433, 44o HISTOIRE DE LYON fig. 453). On y voit le pont de pierre, avec sa double rangée demaisons à chaque extrémité, la grosse tour de la rive gauche etjusquà la petite porte qui était au bas de la première pile et quisétait conservée jusquà nos jours (cf. p. 297, fig. 289). Au fond, àgauche, se reconnaît le château de Pierre-Scize, citadelle desarchevêques. Une croix se dresse au milieu du pont et porte, encœur, une fleur de lis, à la fois témoignage des tendances fran-çaises des Lyonnais et indice desmoyens sur lesquels ils comptaientpour faire triompher leurs revendi-cations. En attendant, le Chapitre privé deses défenseurs, hors détat de résisterà une si grande ville révoltée, enfut réduit aux armes spirituelles ;lévêque dAutun renouvela linter-dit. Les bourgeois ne persistèrentpas moins dans leurs résolutions. Lescirconstances leur venaient en aideet les encourageaient. Saint Louis. Fig. 45G. PHILIPPE III LE HARDI Roi de 1270 à 1285. Ce sceau, appendu à une charte de1270, est le premier dont ceprince se servit. 11 est dun styletout à tait différent de celui desautres sceaux de nos rois. 11 ser-vait encore en mai i271; mais en était mort devant Tunis, et le comte décembre de la même année, il en fut gravé un autre dun meilleur Renaud nétait rentré dans Ses do-dessin. Mais pour ce qui con-cerne notre histoire, il fallait maines que pour mourir aussi, la reproduire celui de 1271. . . même année (1270), des fatigues dela campagne. Les Lyonnais, délivrés de toute inquiétude, espé-raient que le successeur du saint roi serait peut-être moins scru-puleux et leur prêterait appui. Ils ne se trompaient pas. Philippele Hardi passa à Lyon à la fin davril 1271, ramenant les os deson père et ceux de plusieurs autres nobles croisés, qui furentdéposés dan


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