Méthode nouvelle de traiter les maladies vénériennes : par les gâteaux toniques mercuriels, sans clôture & parmi les troupes, sans séjour d'hôpital ..ouvrage dans lequel on donne la composition desdits gâteaux, ainsi que celle d'une pommade particulièreOn y rend compte de quelques expériences eudiométriques . i enlève cette humidité,en létendant fur du papier gris, où on le laiflfe plu-fieurs jours en le changeant de place , & renouvel-la nt même le papier sil fe trouvoit trop mouillé ;enfuite on lenferme dans un flacon de cryftal, &fon le garde pour lufage. Une once de mercure coulant donne à


Méthode nouvelle de traiter les maladies vénériennes : par les gâteaux toniques mercuriels, sans clôture & parmi les troupes, sans séjour d'hôpital ..ouvrage dans lequel on donne la composition desdits gâteaux, ainsi que celle d'une pommade particulièreOn y rend compte de quelques expériences eudiométriques . i enlève cette humidité,en létendant fur du papier gris, où on le laiflfe plu-fieurs jours en le changeant de place , & renouvel-la nt même le papier sil fe trouvoit trop mouillé ;enfuite on lenferme dans un flacon de cryftal, &fon le garde pour lufage. Une once de mercure coulant donne à-peu-prèsdix gros de fel mercuriel ; enforte, que le cinquièmedu poids quil acquiert, lui vient autant des acidesqui ont fervi à le diifoudre, que de leau dans la-quelle il a été lavé. Les proportions que nous venons dindiquer,pourront être augmentées ou diminuées félon lacapacité des vafes dont on fe fervira pour faire lo-pération ; mais il ne faut pas perdre de vue , quilfaut le même poids dacide nitreux que de mer-cure ; on doit également obferver que le degréde force des acides change fouvent leffet de cetteopération ; ce qui fait quavant de lentreprendreen grand, il eft toujours prudent de leffayer enpetit, fur-tout, quand on neft pas affûté desacides, ^M MÉTHODE. MÉTHODE NOUVELLE £>E TRAITER LES MALADIES VÉNÉRIENNES. SECONDE PARTIE. CHAPITRE PREMIER. Observations diverfes, relatives au traitement desmaladies vénériennes* JLj a routine , les préjugés & lopinion, quoiqueTivaux de la vérité, ne font point de durée ; ilarrive toujours un tems où cette dernière prendle deflus : mais lobfervation la plus exacte a cons-tamment prouvé que cela narrivoit que dunemanière lente & infenfïble. Lerreur, quelque fu-nefte quelle puhTe être 3 demande à être ménagée ;ion ne la brufque pas impunément ; & pour laIfubjuguer efficacement, il faut autant de rufe quejde force. Il y a trois cents ans que 1a maladie vénériennepxifte ;


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