. Égypte. s. Lédifice est à peu près complet, et il semble quen nousaidant des données acquises près dAbousir ou dans les chapellesdes pyramides nous devrions rétablir daprès lui le plan général destemples ordinaires : il nen est rien pourtant, et le problème présenteencore trop dinconnues pour quon le résolve. Je crois ne pas tropmaventurer en déclarant quil leur manquait des parties quon trouvedans ceux des époques postérieures, les pylônes par exemple, avec leur baie haute flanquée desdeux tours massives ; les portesouvraient directement dans lemur denceinte, comme plus tard,à lâge saite, c


. Égypte. s. Lédifice est à peu près complet, et il semble quen nousaidant des données acquises près dAbousir ou dans les chapellesdes pyramides nous devrions rétablir daprès lui le plan général destemples ordinaires : il nen est rien pourtant, et le problème présenteencore trop dinconnues pour quon le résolve. Je crois ne pas tropmaventurer en déclarant quil leur manquait des parties quon trouvedans ceux des époques postérieures, les pylônes par exemple, avec leur baie haute flanquée desdeux tours massives ; les portesouvraient directement dans lemur denceinte, comme plus tard,à lâge saite, celles de la viUede Thèbes. Elles étaient accom-pagnées dun portique et suiviesdune cour, autour et dans lemilieu de laquelle des tablesdoffrandes et du matériel duculte étaient disséminés. Le corpsde logis principal sélevait aufond, sans quil nous soit possibledaffirmer comment les piècessy agençaient. Le sanctuaire FiG. 85. — Le temple du Sphinx.(Daprès Mariette.) 5i EGYPTE. FiG. 86. — Vue intérieure DU TEMPLE DU SPHINX. (Cliché E. Brugsch.) était assurément tout a 1 arrière,mais les salles qui laccompa-gnaient a droite et a gaucheappartenaient-elles dès lors à ladéesse mère et à lenfant ? Cequi ressort le plus clairement delétude des ruines, cest quun bonnombre des éléments les plus fré-quents par la suite étaient déjàen usage, la corniche et sa gorgecourbe, les gargouilles en demi-lion saillantes sur les parements,les images de lions protecteurs(flg. 88), les piliers carrés, lescolonnes à palmes ou à boutonsde lotus. La colonne à palmes estde mode sous la V Dynastie, unpeu lourde chez Sahourîya, svelteet légère chez Ounas (fig. 89) : elle a pour chapiteau un bouquet de feuilles attachées au fût par quatre rubans et dont la tète sincline gracieusement sous le poids de labaque. Les colonnes lotifor- mes de Sahourîya et de Chopsisou- phtah (fig. 90) sont inscrites dans un cercle, tandis que celles de Naousir- rîya


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