Précis des maladies des enfants . Fig. 102.— Paralysie pseudo-hyperlrophique de Duchenne (de Boulogne). Hypertrophie apparente des muscles du mollet contrastant avec latrophie des épaules et des bras. affaiblissement des membres inférieurs contrastant avec lhyper-trophie apparente de la musculature de ces membres, en particulier PARALYSIE PSEUDO-HYPERTROPHIQUE DE DUCHENNE. 521 aux mollets (flg. 102) Laffaiblissement augmente progressivement,et la marche devient pénible, lente, maladroite; les chutes sontfréquentes, surtout quand lenfant change de direction ou fait demi-tour. Mais ce qui est c


Précis des maladies des enfants . Fig. 102.— Paralysie pseudo-hyperlrophique de Duchenne (de Boulogne). Hypertrophie apparente des muscles du mollet contrastant avec latrophie des épaules et des bras. affaiblissement des membres inférieurs contrastant avec lhyper-trophie apparente de la musculature de ces membres, en particulier PARALYSIE PSEUDO-HYPERTROPHIQUE DE DUCHENNE. 521 aux mollets (flg. 102) Laffaiblissement augmente progressivement,et la marche devient pénible, lente, maladroite; les chutes sontfréquentes, surtout quand lenfant change de direction ou fait demi-tour. Mais ce qui est caractéristique est la difficulté qua lenfant àse relever quand on le couche tout de son long par terre sur le dos ;en cette position, lenfant normal, pour se mettre debout, se placefacilement et rapidement sur son séant par contraction des musclescruraux, puis se redresse en ramassant ses membres inférieurs sousle siège, puis en les étendant, en saidant à peine dun appui sur lun. Fi-. 103 et 104. — Paralysie pseudo-hypertrophique. Derniers temps de laction de se relever (Marinesco). Le malade, ayant redressé sa jambe gauche, qui se trouve placée en avant de la droite,prend un point dappui avec la main gauche sur la jambe du même côté et reproduit de lamême manière le mémo mouvement avec le bras droit, qui sappuie sur la jambe du mêmecôlé. des bras. Le myopathique ne peut agir ainsi; il commence par seretourner sur le ventre et par se mettre à quatre pattes ; puis, lesmains restant au sol, il redresse ses membres inférieurs de manièreà reposer sur le sol, non plus sur les paumes et les genoux, maissur les paumes et les plantes; il immène ensuite ses mains vers sespieds et se redresse péniblement en remontant peu à peu s\bs mainsle long de ses jambes (fîg. 103 et 104) et jusquà ce que le tronc aitrepris la direction verticale. t A mesurequela maladie progresse, laugmentation de volume desmembres inférieurs contraste avec latrophie de la mu


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