. Ornithologie du chasseur : histoire naturelle, moeurs, habitudes chasse des oiseaux de plaine, de bois et de marais . vitesse. On commence à lentendre dans les premiers jours demai, dans le même temps que les cailles, quil semble accompagneren tout temps, car il arrive et repart avec elles. Comme elles aussi,il habite les prairies, mais il y vit solitaire et il est beaucoupmoins commun ; de là on a cru pouvoir conclure que le râle semet à la tête des bandes de cailles comme conducteur ou commechef de leurs voyages, et cest ce qui lui a fait donner le nom deroi de cailles; mais il diffère ess
. Ornithologie du chasseur : histoire naturelle, moeurs, habitudes chasse des oiseaux de plaine, de bois et de marais . vitesse. On commence à lentendre dans les premiers jours demai, dans le même temps que les cailles, quil semble accompagneren tout temps, car il arrive et repart avec elles. Comme elles aussi,il habite les prairies, mais il y vit solitaire et il est beaucoupmoins commun ; de là on a cru pouvoir conclure que le râle semet à la tête des bandes de cailles comme conducteur ou commechef de leurs voyages, et cest ce qui lui a fait donner le nom deroi de cailles; mais il diffère essentiellement de ces oiseaux par sonorganisation, dont les caractères sont ceux des autres râles, eten général ceux des oiseaux de marais. Le râle de genêt a le bec brun rougeâtre, plus court que la tête,presque conique, très-élevé à la base, et très-comprimé dans lereste de son étendue. Son plumage est brun, lavé de roussâtre,les parties inférieures plus claires que les supérieures. Pattes dunbrun rougeâtre. Longueur, 0,28. Lorsquun chien rencontre un râle, on peut le reconnaître à la. ORNITHOLOGIE DU CHASSEUR. vivacité de sa quête, aux faux arrêts multipliés, aux bonds courtset précipités quil fait, à lopiniâtreté avec laquelle loiseau tient etse laisse quelquefoisserrer de si près quil se fait prendre ; souventaussi il sarrête dans sa fuite et se blottit, de sorte que le chien,emporté par son ardeur, passe par dessus et perd sa trace ; le râleprofite de cet instant derreur pour revenir sur sa voie et il donnefacilement le change. Il grimpe même quelquefois dans une haie,un buisson, et semble épuiser toutes les ruses possibles avant de sedécider à se servir de ses ailes, car il ne part quà la dernière extré-mité. Son vol lourd ne le porte jamais loin : on en voit ordinai-rement la remise; mais cest presque toujours inutilement quonva le relever, car il sest déjà éloigné à plus de cent pas lorsque lechasseur arrive. Il sai
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