Alphabet du piégeage . e SON ADAPTATION A leMPOISONNEMENT ET AU PIÈGEAGE Beauchêiie continua : On prétend quil ne faut jamais faire la « traînée » levent dans le dos. Avant de lancer cette affirmation, quest-ce donc quela traînée ? puisque nous en sommes à épeler « lalpha-bet dupiégeage ». On entend par traînée, la piste factice qui conduiralanimal au piège, ou à lamorce empoisonnée. Cette piste est tracée à laide dune chair quelconque,viande ou poisson. On en renforce lodeur en la frottantde graisse de piégeage. Lanimal alléché cède à la con-voitise. Le poisson est toujours employé cru; autre
Alphabet du piégeage . e SON ADAPTATION A leMPOISONNEMENT ET AU PIÈGEAGE Beauchêiie continua : On prétend quil ne faut jamais faire la « traînée » levent dans le dos. Avant de lancer cette affirmation, quest-ce donc quela traînée ? puisque nous en sommes à épeler « lalpha-bet dupiégeage ». On entend par traînée, la piste factice qui conduiralanimal au piège, ou à lamorce empoisonnée. Cette piste est tracée à laide dune chair quelconque,viande ou poisson. On en renforce lodeur en la frottantde graisse de piégeage. Lanimal alléché cède à la con-voitise. Le poisson est toujours employé cru; autrement il sé-mietterait sur le sol et répandrait aussi moins démana-tions. Les intestins de gibier conviennent fort bien, maisà leur défaut, on utilise toute autre viande. La viande est attachée à un bout de fil de fer dunmètre environ et que prolonge une corde dune quinzainede mètres. Au bois, on modifie évidemment cette lon-gueur. Lavantage de lattache métallique est île résister. w ê5 M >? Z <(, ?? rt H < _a; J T-î 06 ALiiiAïu-yr Dr riK(ii:A(iii aux chocs et aux à-coups daus les cépées. Quand duna pas à redouter dà-coups, la ficelle est attachée aubras ou à la ceinture, ce (pii permet au garde de tenirson fusil mettre les mains dans ses poches. Grais-ser la semelle de ses souliers, est encore un supplémentdappât. On fait aussi les traînées à cheval, le procédé embrassede plus grands [)arcours. Dans ce cas, il est préférabledemployer une mamelle de vache, qui, en hiver surtout,offre une très grande résistance. Il y a des endroits plus propices que dautres pour lepassage des traînées, selon le vent et selon la situationdes terriers. Les pièg-es allemands sont avantageusement placés enplaine, à moins de bois excessivement grands. Je nexclus évidemment pas les placeaux,des coulées etdes carrefours sous bois. Les clairières et les buissonsoffrent encore dans les vastes massifs dintéressantsendro
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