. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 314 P. PARMEiVOER. ceau chez certaines variétés de P. cretica (var. major par ex.). Dans ce cas, la section du bois de chaque faisceau a une forme ondulée, avec un prolongement terminé en massue et replié vers le plan de symétrie; un prolongement inférieur, grêle et effilé, se replie dans le même sens que le supérieur. Le corps du faisceau présente un renflement médian (forme . hippocampe). La formation de ce curieux fais- ceau ligneux (fig. 33) s'explique facilement. Ç^^yX Supposons un faisceau ligneux unique (fîg. 34) xj/ ainsi qu'il existe parfo


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 314 P. PARMEiVOER. ceau chez certaines variétés de P. cretica (var. major par ex.). Dans ce cas, la section du bois de chaque faisceau a une forme ondulée, avec un prolongement terminé en massue et replié vers le plan de symétrie; un prolongement inférieur, grêle et effilé, se replie dans le même sens que le supérieur. Le corps du faisceau présente un renflement médian (forme . hippocampe). La formation de ce curieux fais- ceau ligneux (fig. 33) s'explique facilement. Ç^^yX Supposons un faisceau ligneux unique (fîg. 34) xj/ ainsi qu'il existe parfois à la base du pétiole de c^? quelques variétés de P. cretica, et toujours au F'î* 34 sommet de l'organe ; ce faisceau se divise, sui- vant son plan de symétrie, en deux moitiés identiques; le tronçon de l'arc inférieur se relève plus ou moins, le liber enveloppe respectivement les deux bois et les deux faisceaux libéro ligneux sont constitués. La synthèse de ces faisceaux s'opère suivant un ordre inverse pour for- mer le faisceau représenté par la figure 34, 11 existe également deux faisceaux chez les Adiantum, dans lesquels le bois présente une section plus ou moins ondu- leuse, rappelant le corps de Y hippocampe, moins les deux cornes terminales. Le sommet du pétiole ne renferme plus qu'un faisceau en forme de V, à branches arquées en dehors. Les deux faisceaux peuvent se souder chez quelques indi- vidus peu vigoureux. C'est sans doute l'examen d'un de ces derniers qui a fait dire à M. Colomb que « les bois eux- mêmes sont coalescents ». Rien de nouveau à signaler pour le bois des Lindsaya, dont la conformation est identiquement celle des Nothoclœna. Les Davallia ont, au contraire, le bois disposé en un arc mince et onduleux comme celui de Chélianthes davallioides, mais avec cette différence ([ue les parties terminales des branches sont divergentes au lieu d'être convergentes e! plus ou moins terminées en massue (fig. 35).. Ple


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