Alfred de Vigny et son temps (1797-1863): ses origines maternelles, ses amours, ses amitiés littéraires, ses idées politiques, sa religion, Le Maine-Giraud, documents nouveaux et inédits, dessins, portraits et autographes . oi vos écrits, et de la haute estime quilsmont inspiré par votre présence. « Alfred de \igny » au Maine-Giraud, Blanzac (Cliarcntej ( Le poète qui depuis quinze ans rêvait daller à Genèveen pèlerinage, ne put jamais réaHser son dessein, et cenest quau mois de février 1855 quil lui fut donné defaire la connaissance personnelle de Félix Bungener. Un matin, le pasteur prote


Alfred de Vigny et son temps (1797-1863): ses origines maternelles, ses amours, ses amitiés littéraires, ses idées politiques, sa religion, Le Maine-Giraud, documents nouveaux et inédits, dessins, portraits et autographes . oi vos écrits, et de la haute estime quilsmont inspiré par votre présence. « Alfred de \igny » au Maine-Giraud, Blanzac (Cliarcntej ( Le poète qui depuis quinze ans rêvait daller à Genèveen pèlerinage, ne put jamais réaHser son dessein, et cenest quau mois de février 1855 quil lui fut donné defaire la connaissance personnelle de Félix Bungener. Un matin, le pasteur protestant qui était venu passerquelques jours à Paris reçut dAlfred de Vigny la lettresuivante : n Je vous cherchais partout, monsieur, votre carte neportait point dadresse, et M^ Camilla Maunoir ne mavaitindiqué que la rue Pavé, sans savoir quil y en a trois àParis et que jai cru devoir vous trouver dans celle de larue Saint-André-des-Arts qui nest pas la vôtre. « Je vous remercie de mavoir éclairé sur votre de vous indiquer la manière que mesamis emploient ici pour se retrouver et qui est la plussimple du monde et le seul recours aux déceptions cau- (1) Lettre iné FÉLIX BUNGENERdaprès une gravure au burin de F. ï (Biblioth. Nat RENCONTRE A PARIS DE VIGNY ET DE F. BUNGENER 241 sées par les distances, cest de prendre un jour rendez-vous. Jai le projet daller chez vous, monsieur, lundiprochain, 26 février, à 3 heures après-midi. Si vous pou-vez mattendre, ne vous donnez point la peine de me ré-pondre : oui. « Sinon, indiquez-moi un autre jour, pourvu que ce nesoit pas jeudi. Jy serai fort exact, ayant un très granddésir de vous voir après avoir lu les excellents écrits quejai reçus de vous. « Croyez, monsieur, à mes si-ntiments de haute consi-dération. « Alfred de Vigny » Mercredi, 21 [évrier 1855. Que se dirent-ils dans cet entretien ? Sur quoi porta-t-il ?Quelles en furent les suites morales ?


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