L'illustration : journal universel . le linceul que 1 on avait déiapréparé pour eux; des boiteux portent sur lépaule les bé-quilles qui leur sont devenues inutiU-s; des incendiés, lacorde ou léchelle qui les a arrachés aux Damities. Mais parmi ces pupilles do la sainte patronne on remar-que surtout k-!. matelots dArzon ; ce sont les descendants deceux que sainte Anne a préservés des canons de Ruylcr ; ilsmarchent avec la croix dargent de leur et le mo-dèle dun vaisseau de soixante-qeatorze pavoisé de tous sespavillons; ils sont arrivés à la tête en répétant cette mar-seillaise religi
L'illustration : journal universel . le linceul que 1 on avait déiapréparé pour eux; des boiteux portent sur lépaule les bé-quilles qui leur sont devenues inutiU-s; des incendiés, lacorde ou léchelle qui les a arrachés aux Damities. Mais parmi ces pupilles do la sainte patronne on remar-que surtout k-!. matelots dArzon ; ce sont les descendants deceux que sainte Anne a préservés des canons de Ruylcr ; ilsmarchent avec la croix dargent de leur et le mo-dèle dun vaisseau de soixante-qeatorze pavoisé de tous sespavillons; ils sont arrivés à la tête en répétant cette mar-seillaise religieuse connue sous le nom de Chant des Ar-zonnais. , a iainte Anne bénie, ce sont vos vertus, c est votre puis-sance qui a éloigné de nous la mort et les périls. » Nous accourons à votre maiton sainte vous remer-cier, car vous nous avez prt-ervés dans les combats. » Une troupe dArzonnais était partie pour larmée, ilsétaient environ quarante au commandement du roi. 104 LILLLSTR-VnuN, JOURNAL » Cinq ceoU chrétiens de leur paroiase sont venus icipleins (le foi implorer pour eux voire secours; cétait auour de la Penlecôlo. j> Voilà que nous voguons sur la Manche sous les ordresde noire capitaine, cherchant combat et vengeance contreles vaisseaux de Hollande. » Nous rencontrons lennemi, dont les mâts avaient lairdune forêt marchant sur leau; une gueule de fer souvraità chaque sabord. « Les boulets nous arrivaient aus-ii drus que la grêle demars; oh ! jamais, jamais nous navions été en tel danger. 0 Si terrible était le tonnerre des deux côtés du vaisseau,que partout tombaient mâts, voiles et cordages. Mais voyez le miracle! aucun enfant dArzon ne futatteint ni par le canon ni par larquebuse. » Autour deux sabattent les blessés et les morts; seulsils sont préservés par ta protection. » Un malheureux a la tête emportée dun boulet ; la moellede son cerveau rejaillit sur les Arzonnais » Sainte Anne bénie! du fond du
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