. Les métiers . à califourchon,montant les poulinières qui connaissent le chemin de laforge et sarrêtent delles-mêmes devant la porte,arriventavec la mut tombante, quand les hommes ont dételé lesbêtes de labour. « Que veux-tu, mon petit ?— Relever lesfers à Julie, maitre Foubert ; le patron a recommandé delui mettre de bons clous. Faut-il attendre longtemps ? — Une heure au plus ». Lheurese prolonge et la nuit peintres ont aimé rendrecet aspect de la forge. Français,-4JmF Flamands, Anglais, Allemands, Us lont peinte au crépuscule,quand le feu de charbon jetteplus déclats et provoque


. Les métiers . à califourchon,montant les poulinières qui connaissent le chemin de laforge et sarrêtent delles-mêmes devant la porte,arriventavec la mut tombante, quand les hommes ont dételé lesbêtes de labour. « Que veux-tu, mon petit ?— Relever lesfers à Julie, maitre Foubert ; le patron a recommandé delui mettre de bons clous. Faut-il attendre longtemps ? — Une heure au plus ». Lheurese prolonge et la nuit peintres ont aimé rendrecet aspect de la forge. Français,-4JmF Flamands, Anglais, Allemands, Us lont peinte au crépuscule,quand le feu de charbon jetteplus déclats et provoque plusde reflets dans le jour mêlédombre. Lapprenti actionne-le grand soufflet pendu .m pla-fond, et tire sur la chaîne ; le patron, son lourd visage ensueur et tout illuminé, tourne et retourne le fer dans lefoyer; des chevaux sont attachés aux boucles du mur, etattendent, tête basse, tandis que la route, derrière eux,déroule son ruban qui diminue, tourne et se perd entreles LK FORGERON 39 Cest un sujet si familier à tout promeneur, que vousle trouverez reproduit sur les assiettes en couleurs quiplaisaient au bon public, encore simple dans ses curio-sités, du commencement de ce siècle. Avec les « vues »de Paris, rien nétait plus à la mode, parmi les «eus de laprovince, que les vues des principaux métiers, impri-mées dans la pâte tendre, par les ouvriers de Limogesou de Gien. Regardez-en la collection. Après le porteur deau,robuste Auvergnat dont levisage sélargit par en bas,aucun personnage nameilleure mine et ne sem-ble plus heureux de vivreque le forgeron de village,posant un fer sur le sabotfumant dun cheval. Et cenest pas si mal observé. Il faut ajouter que, icicomme ailleurs, le métier grandit avec lhomme et peutsélever jusquau grand art. Ce qui est fermé, dans le monde,ce qui na point dissue, ce qui emprisonne à la fois lescorps, les esprits et les fortunes qui ne feront que végéter,ce sont les emplois subalterne


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