Traité des maladies de la moelle épinière . 32 J. DEJERINE ET A. THOMAS. — MALADIES DE LA MOELLE. raouvemenls brusques de la face rappelant ceux des tics convulsifs(secousses des ailes du nez et des lèvres, grimaces, battements despaupières), ce que Soca appelle nystagmus de la face : ils apparaissentplus volontiers à loccasion des mouvements volontaires, ou sous lecoup dune émotion, plus rarement après la répétition defforts volon-taires. Du côté desmembres, ce sont par-fois des mouvementsothétoïdes des doigts(Chauffard) ou mêmedes mouvements cho-réiques, gesticula-toires ; aux membresinférie


Traité des maladies de la moelle épinière . 32 J. DEJERINE ET A. THOMAS. — MALADIES DE LA MOELLE. raouvemenls brusques de la face rappelant ceux des tics convulsifs(secousses des ailes du nez et des lèvres, grimaces, battements despaupières), ce que Soca appelle nystagmus de la face : ils apparaissentplus volontiers à loccasion des mouvements volontaires, ou sous lecoup dune émotion, plus rarement après la répétition defforts volon-taires. Du côté desmembres, ce sont par-fois des mouvementsothétoïdes des doigts(Chauffard) ou mêmedes mouvements cho-réiques, gesticula-toires ; aux membresinférieurs, la flexion oulextension brusque desorteils. Lensemble de cesmouvements involon-taires donne au maladelexpression dinquié-tude, de besoin de mo-bilité que Gharcot aappelé instabilité cho-réiforme. La langue est demême le siège de tres-saillements fibrillaires ;tirée hors de la bouche,elle est instable, attiréede droite ou de gauche,projetée ou rentréealternativement. La mastication et ladéglutition sont nor-. Fig-. 162. — Déformation des pieds dans un cas demaladie de Friedreich remontant à lâge de treizeans, chez un homme âg-é de trente-quatre ans(Bicêtre 1893). Ici il existe un certain degréd atrophie des muscles des jambes prédominantdans la région antéro-externe (Observation publiéepar RiBEL dans sa thèse inaugurale, 1S94). maies, tandis que laparole est très altéré troubles de lavarole sont constants :ils sont postérieurs àlataxie des membres ; ils ont été fréquemment comparés à larticu-lation scandée et explosive de la sclérose en plaques; mais la paroleest plutôt traînante, hésitante, nasonnée, enrouée, bitonale, titu-bante, se terminant parfois par des éclats de voix; le malade paraîtfaire de grands efforts pour articuler; la parole devient quelquefois,avec le temps, tout à fait incompréhensible. MALADIE DE FRIEDREICH. — SYMPTOMATOLOGIE. 4:!3 DéfoiMiiations. — Lalaxi([ue faiiulial prcscnlo d


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