. Curiosités médico-artistiques . .a torture des doists. et on le relâchait. Sur la planche que nous reproduisons, figurent lebassin et la cuiller servant à alimenter le malheureux. La cag-e de bois nétait guère plus enviable. Le délinquant quon yenfermait était attaché par une grosse chaîne qui, entourant le cou,descendant jusquà la cheville, se fixait à un barreau. Une plancheservait de siège et de lit au prisonnier. Lorsque le malfaiteur avait cherché à séchapper, on lui enlevaittoute velléité de recommencer en lui sectionnant les tendons de lajambe. Sans anesthésie préalable, le bourreau,


. Curiosités médico-artistiques . .a torture des doists. et on le relâchait. Sur la planche que nous reproduisons, figurent lebassin et la cuiller servant à alimenter le malheureux. La cag-e de bois nétait guère plus enviable. Le délinquant quon yenfermait était attaché par une grosse chaîne qui, entourant le cou,descendant jusquà la cheville, se fixait à un barreau. Une plancheservait de siège et de lit au prisonnier. Lorsque le malfaiteur avait cherché à séchapper, on lui enlevaittoute velléité de recommencer en lui sectionnant les tendons de lajambe. Sans anesthésie préalable, le bourreau, armé dun tranchet 7 98 CURIOSITES MEDIGO-ARTISTIQUES acéré, sectionnait tous les tendons et tous les muscles du tiers infé-rieur de la jambe. Pour arrêter Fliémorrhag-ie et panser la blessure,il appliquait aussitôt après un mortier spécial, appelé chwiam, préparédans le tonnelet qui figure sur la planche ci-contre. La statistique nedit pas combien de prisonniers survivaient à ce supplice barbare. Il. La cage. est présumable que le cfiunam ne possédait pas ces singulières vertusthérapeutiques doblitéi-er les artères et dempêcher linfection de laplaie. Du reste, il parait que ce supplice fut aboli vers 1800, « la législationchinoise considérant que le désir naturel de la liberté ne méritait pasun châtiment si sévère ». Quant au châtiment suprême, proprement dit, il ne comportait engénéral que deux modes : la décapitation et la corde. Bon nombredautres supplices entraînaient la mort, tels que la cangue, la cage ou LA TORTURE EN CHINE 99 les mulilations variL-es; mais admirez 1 hypocrisie dune justice qui seprétend équitable : la mort nétait pas prévue dans la sanction pénaleédictant ces châtiments. Si elle survient, cest un accident, évidem-ment regrettable. Aussi bien les sadiques dExtrême-Orient préfé-raient les supplices raffinés et lents, les agonies interminables à ladécapitation ou à létranglement, trop


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