. Sur le Haut-Congo . iomphera de tous lesobstacles; traverser lAfrique ne sera quun jeu pour lui. Il a soifdaventures, et les travaux de ses devanciers lui inspirent uneprofonde pitié... Mais, patience! le climat, les déceptions, les échecsviendront; et sil a le sens commun, ils mettront son esprit aupoint dans son nouveau milieu. Ce quil lui faut, cest une com-préhension supérieure et pleine dindulgence pour lhumanité, etune douce philosophie empreinte dun peu de scepticisme et duneb^nne humeur persistante. Alors, vive la vie des camps, avec sesrepas primitifs, ses installations bâclées, ses


. Sur le Haut-Congo . iomphera de tous lesobstacles; traverser lAfrique ne sera quun jeu pour lui. Il a soifdaventures, et les travaux de ses devanciers lui inspirent uneprofonde pitié... Mais, patience! le climat, les déceptions, les échecsviendront; et sil a le sens commun, ils mettront son esprit aupoint dans son nouveau milieu. Ce quil lui faut, cest une com-préhension supérieure et pleine dindulgence pour lhumanité, etune douce philosophie empreinte dun peu de scepticisme et duneb^nne humeur persistante. Alors, vive la vie des camps, avec sesrepas primitifs, ses installations bâclées, ses marches stiiuulantes etses incidents imprévus! Nous sonmies sur le plateau relativement fertile de NSanda. Il est,dit-on, fort peuplé à lintérieur; on ne sen aperçoit guère aux abordsdu sentier. Le l*^ octobre, la marche est reprise à sept heures du matin. Je ne vais pas fatiguer le lecteur par le récit détaillé de nos diversesétapes dans, la région des cataractes ; le but de ce livre est le haut-. Types (in bas-Congo.{DapiLs une photographie du docteur Allart. jusquà léquateur 44 Congo, et la description du voyage qui y conduit doit être copie simplement mon carnet de notes. i^ octobre 1882. Succession de contreforts aussi tristes que ceuxde la veille, larges de cinq à dix kilomètres et séparés par des ravinsprofonds bien boisés. Les plateaux sont toujours parsemés des arbresrabougris remarqués hier. Croisés par un « féticheur » en costmnegrotesque, tout le corps peint en blanc. Passé à Gangila, puis à Sadika-Banzi ; ce dernier est un grand vil-lage. Le pays devient tout à fait stérile ; cest un champ de menus débrisrocailleux. A deux heures et trois quarts, campé près du bord de laMVouzi, sur un tertre rocheux. Nos porteurs réclament une rationsupplémentaire de riz; envoyés au diable. 2 octobre. Partis à sept heures ; grhnpé un contrefort ; entrés dansle bassin de la Boundi, large vallée remplie de hautes herbes au


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