. Lettre de monseigneur Le Camus, evèque de La Rochelle et Saintes sur la formation ecclésiastique de ses séminaristes. s, loin de se consacrerau service de Dieu parce quils ne sauraient faire autrechose, choisissent lautel avec ses sacrifices, alors que lemonde leur était ouvert avec les plus légitimes espérances. Que si à ces dons, sérieusement constatés, dune naturedroite et intelligente vient se joindre la certitude que lavocation nest en aucune sorte intéressée, si vous sentezdans cette âme de dix-huit ans la générosité ou lardeurnaissante qui devra plus tard travailler et tenir sansce


. Lettre de monseigneur Le Camus, evèque de La Rochelle et Saintes sur la formation ecclésiastique de ses séminaristes. s, loin de se consacrerau service de Dieu parce quils ne sauraient faire autrechose, choisissent lautel avec ses sacrifices, alors que lemonde leur était ouvert avec les plus légitimes espérances. Que si à ces dons, sérieusement constatés, dune naturedroite et intelligente vient se joindre la certitude que lavocation nest en aucune sorte intéressée, si vous sentezdans cette âme de dix-huit ans la générosité ou lardeurnaissante qui devra plus tard travailler et tenir sanscesse en éveil le cœur du prêtre catholique, Portier delÉglise de Dieu, ouvrez à celui qui frappe : Huic ostiariusaperil K Ce nest pas un voleur, il ne ment pas et neveut pas tenter lescalade, il ne vient pas sous une mauvaiseimpulsion, Non venit aliunde. Si vous entrevoyez quenprésence dun noble exemple donné, dune belle œuvreà faire, dun sacrifice à accomplir, quelque chose vibredans sa jeune poitrine, soyez heureux. La terre queDieu vous propose de cultiver sera féconde. 1. Jean, x, 3. M •If. s*- -- — 16 — Cest parce quil importe de travailler seulement lesbons fonds, que je vous recommande déliminer, sans!hésitation, tout ce qui ne répond pas aux conditions pre-|mières que je viens de tracer. Ne dites pas : « Il ne nous)restera que le très petit nombre ! » Ce seront les trois cents 1braves de Gédéon qui navaient pas bu en suivant les jinstincts grossiers de la bête ; il nen faudra pas davan- jtage pour battre les fils de Madian. « Salins paucos bonos, ]quam multos habere ministros », dit le quatrième concile !de Latran, faisant écho à ce cri de douleur que nous Irelevons dans une homélie faussement attribuée à saintJean Chrysostome : « Tant de prêtres, et si peu deprêtres ! Tant qui portent le titre, et si peu qui font lesœuvres * ! » Comme conclusion, noublions pas cetteparole de Pierre de Blois : « Sacramenti dignitas


Size: 1321px × 1892px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1900, booksubjectcatholi, bookyear1902