. Annales de la Société royale zoologique et malacologique de Belgique. Zoology; Mollusks. ANNALES, XLVIl (1912). 23 3. — Comparaison avec les Méduses. Les Cténophores sont certainement, à cause de cette structure mésodermique, les plus évolués des Cœlentérés et dès lors on peut se demander à quel groupe il faut les rattacher. On a d'abord considéré les Méduses, le stomodaeum étant la sous-ombrelle; il se forme, en effet, par l'ectoderme On explique ainsi les tentacules (pas le ren- versement de leur direction, résultant du renversement de l'animal dans la flottaison) ; aussi le statocysie, sa


. Annales de la Société royale zoologique et malacologique de Belgique. Zoology; Mollusks. ANNALES, XLVIl (1912). 23 3. — Comparaison avec les Méduses. Les Cténophores sont certainement, à cause de cette structure mésodermique, les plus évolués des Cœlentérés et dès lors on peut se demander à quel groupe il faut les rattacher. On a d'abord considéré les Méduses, le stomodaeum étant la sous-ombrelle; il se forme, en effet, par l'ectoderme On explique ainsi les tentacules (pas le ren- versement de leur direction, résultant du renversement de l'animal dans la flottaison) ; aussi le statocysie, sauf sa situation apicale. Les palettes natatoires sont spéciales et restent en dehors de toute dériva- tion phylétique. Haeckel avait indiqué (1877) la Méduse Cienaria comme un ancêtre direct ; il n'y a que deux tentacules, avec une gaine, mais pas renversés; il y a huit rangées méridionales sur Texombrelle, mais ce sont des rangées de cellules urti- cantesou nématocystes ; l'estomac est tout à fait d'une Méduse nor- male, avec bouquet de tentacules buccaux; au-dessus de l'estomac il y a une cavité, mais ce n'est pas un entonnoir, c'est une ca- vité incubatrice, s'ouvrant à l'ex- térieur et non en communication avec l'archentéron ; tous ces ca- ractères se retrouvent épars chez beaucoup d'autres Méduses; c'est leur réunion qui donne à Cte- naria une ressemblance pure- ment superficielle avec un Cté- nophore Dawydow (1904) a trouvé une Méduse, Hydroctena avec deux tentacules renversés, dans une gaine, le tube stomacal à peine saillant, un statocyste apical et un tube d'entonnoir; il n'y a pas de palettes natatoires. Cette forme a été considérée comme indiquant la transition des Narcoméduses aux Cténophores ; cette conclusion est justifié -—/aïji* ^. Fig. 2. — Hydroctena. org. ah. = organe aboral ou statocyste; Ici. = tentacule orienté comme chez les cténo phores; gn. = gaine; mnbr. = manubrium ou tube stomacal saill


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