. Le petit chaperon vert : suivi d'autres contes . une seule voix, ils confessèrent que, seuls,les ordres du Chat Botté leur avaient extorqué un men-songe, et que toutes ces terres appartenaient effective-ment à logre défunt qui dailleurs était un suzerain fortdébonnaire, et dont les parents réclamaient à bon droitlhéritage. Ces nouvelles jetèrent le roi dans une grande colère, etdans une extrême perplexité. Car sil se sentait lenvie et ledevoir de punir deux drôles, il hésitait cependant à le faire,lun étant devenu son gendre, et les bottes de lautrefaisant de lui un magicien dont il redoutai
. Le petit chaperon vert : suivi d'autres contes . une seule voix, ils confessèrent que, seuls,les ordres du Chat Botté leur avaient extorqué un men-songe, et que toutes ces terres appartenaient effective-ment à logre défunt qui dailleurs était un suzerain fortdébonnaire, et dont les parents réclamaient à bon droitlhéritage. Ces nouvelles jetèrent le roi dans une grande colère, etdans une extrême perplexité. Car sil se sentait lenvie et ledevoir de punir deux drôles, il hésitait cependant à le faire,lun étant devenu son gendre, et les bottes de lautrefaisant de lui un magicien dont il redoutait les sortilè, ^^ comme il arrive très souvent, la di- ^^.^^^^ flÇ vision qui se mitentre les com- ^^» .iiiu ft plices précipita leurperte. Ils pas- V^^ p™) AfL^^^^^^ ^^^^ ^^^ ^ ^^gober- ^^^^^j^M^^§!^[^^^^^^^^ S^^ ^^~semble, (^^^ /^/V^^i^/S^\\. ^r^ ^^ ^^^quils ^^••àiiiC^/ vioî^O/L^ étaient saouls,à j^~ I /9Qzd£mJJl ^^ sacca- bler de défisLe Chatsant insolem-ches, reprochaitlui être pas assez i8. et dinvectives. Botté, trous-ment ses mousta-à son maître de nereconnaissant de sa prodigieuse fortune, nétant par lui-même quun pauvreimbécile. Et le pseudo Marquis de Carabas, linjuriait, le traitantde misérable coureur de gouttières, trop honoré dêtrereçu à la table dun gendre de roi. Tant et si bien quun soir, le Marquis de Carabas,irrité des vanteries de son compère, soublia plus encoreque de coutume, jusquà lui tirer les moustaches, ce qui,comme on sait, est, pour un chat, le suprême quoi Raminagrobis répondit en lui envoyant une deses bottes à la figure. Le marquis, suffoqué de rage, sauta debout pourlassommer. Mais, dans cet instant, il reçut la secondeen travers du nez, et tomba si malheureusement quilse fendit le front sur le marbre de la cheminée, etdemeura mort sur le plancher. Avant que le chat eut pu ramasser ses bottes, Azor,le bon chien, qui les guettait sen était emparé, les avaitmises
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