Au Kilima-Ndjaro . rs, parmi lesquelles sedistinguent des bégonias (fîg. 5G), des balsamines, etdeux espèces de plantain, aux larges feuilles vertes,maculées de dessins noirs. Mais comment peindre la forêt elle-même pour endonner quelque idée? Le soleil a disparu, nous ne voyonsmême plus le ciel. Partout la verdure, mais une verdureaux teintes diverses et graduées selon lespèce, la dis-tance et lexposition; parfois, nul horizon; ailleurs, desvues profondes sur des précipices dont lœil ose à peinesuivre les chutes; ici, les formes élégantes et pittores-ques de la fougère arborescente, ailleurs


Au Kilima-Ndjaro . rs, parmi lesquelles sedistinguent des bégonias (fîg. 5G), des balsamines, etdeux espèces de plantain, aux larges feuilles vertes,maculées de dessins noirs. Mais comment peindre la forêt elle-même pour endonner quelque idée? Le soleil a disparu, nous ne voyonsmême plus le ciel. Partout la verdure, mais une verdureaux teintes diverses et graduées selon lespèce, la dis-tance et lexposition; parfois, nul horizon; ailleurs, desvues profondes sur des précipices dont lœil ose à peinesuivre les chutes; ici, les formes élégantes et pittores-ques de la fougère arborescente, ailleurs linextricable 302 AU KILIMA-NDJARO lacis des grandes lianes qui, sorties on ne sait doù, vontchercher la lumière et étaler leurs feuilles, souvent leursfleurs, au-dessus des lointaines ramures qui sétendentlà-haut; partout de frêles arbrisseaux qui narrivent pasdepuis des années à se frayer passage près de leursaines et qui végètent ainsi tout tristes, sans espoir devoir jamais le


Size: 1255px × 1991px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1910, bookidaukil, booksubjectmissions