Revue de l'art chrétien . lques-uns des sque-lettes ^ Les 10 et M mars 1855,J\I. Godard-Faultrier découvritdans réglise de Toussaint, àAngers, deux cercueils en tuf(jui contenaient des sépulturesdabbés encore reconnaissablesà leurs vêtements, à leurschaussures et à leur crosse decuivre doré. Lun des deux con-tenait les débris dun bâton debois, long de {10 \ Dans sa Statistique monu-mentale de Paris, M. AlbertLenoir fait figurer parmi lestombes monastiques de sainteGeneviève, visitées en \ 807 ,des bâtons, verges ou roseauxque les religieux semblent tenirdans leurs mains. Ces sépul-tures nous p


Revue de l'art chrétien . lques-uns des sque-lettes ^ Les 10 et M mars 1855,J\I. Godard-Faultrier découvritdans réglise de Toussaint, àAngers, deux cercueils en tuf(jui contenaient des sépulturesdabbés encore reconnaissablesà leurs vêtements, à leurschaussures et à leur crosse decuivre doré. Lun des deux con-tenait les débris dun bâton debois, long de {10 \ Dans sa Statistique monu-mentale de Paris, M. AlbertLenoir fait figurer parmi lestombes monastiques de sainteGeneviève, visitées en \ 807 ,des bâtons, verges ou roseauxque les religieux semblent tenirdans leurs mains. Ces sépul-tures nous paraissent remonter au XIIF siècle^. Montfaucon raconte que le tombeau de la reine Bilicliilde,épouse de Childéric 11, fut découvert en 1645, dans le chœurde Saint-Germain-des-Prés. Visité de nouveau en 1G56, on Thairiiv, Journal de Rouen du 13 juin 1856. Godard-Faultrikr, Répertoire archéoJ. de lAnjou, auût 1860, p. 250. A. Lekoir, Statistique monvm. de Paris, IS^ livraison, pi. xr, fig. 1 et Tombe ironvLC à SaiiiU-Gencviovc. IIELATIVKS A LA SÉPULTURE CHRÉTIENNE DU MOYEN-AGE. ^} ny trouva plus que des ossements déplacés, un bâton de cou-drier rompu en deux et quelques herbes odoriférantes ^. Le fait de la découverte dun bâton dans le tombeau delépouse de (.hildéric II est également confirmé par lautoritéde Mabillon, dans son Discours sur les anciennes sépultures denos rois^. Enfin à Oberllaclit, en Wurtemberg, dans cette série dequarante tombeaux souabiens de lépoque carlovingiennequa visités, en 1846, le capitaine Von Durricli, il sest ren-contré dans les n^ 7 et 24 des baguettes de noisetier longuesde sept })ieds, et couchées sur des morts qui avaient les mainscroisées ^. m.—La troisième observation que nous aient suggérée lessépultures dEtran est relative à lorientation et spécialementà lorientation des ecclésiastiques. Comme je lai déjà dit,deux corps inhumés dans le chœur dEtran affectaient unedirection


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