. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. Fig. 2.âMême antenne, dernier article (des- sous). profondes, bien isolés l'un et Taulre et très vaguement parallèles au bord interne; ce qui fait paraître la massue quadriarticulée. Ce sont bien des orifices et non de simples stries, ainsi qu'on peut s'en convaincre en en écartant les bords, qui sont contigus. Ces bords ou lèvres ne i)araissent pas sus- ceptibles d'un écartemcnt de grande amplitude; en eiïet, en pratiquant une incision pour en- lever la calotte apicale, on ne voit qu'une faible cavité à l'entrée de l'
. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. Fig. 2.âMême antenne, dernier article (des- sous). profondes, bien isolés l'un et Taulre et très vaguement parallèles au bord interne; ce qui fait paraître la massue quadriarticulée. Ce sont bien des orifices et non de simples stries, ainsi qu'on peut s'en convaincre en en écartant les bords, qui sont contigus. Ces bords ou lèvres ne i)araissent pas sus- ceptibles d'un écartemcnt de grande amplitude; en eiïet, en pratiquant une incision pour en- lever la calotte apicale, on ne voit qu'une faible cavité à l'entrée de l'orifice. Je m'attendais à rencontrer une cavité à parois chitineuses ou membraneuses faisant communiquer l'un des orifices avec l'autre, mais il n'en est rien : l'intérieur de l'article est rempli pour la plus grande partie par la masse com- pacte des organes. Chaque lèvre est bordée, à l'inté- rieur, d'une faible carène; ces carinules servent pro- bablement à obturer l'orifice par leur juxtaposition. Sans qu'on puisse rien affirmer au sujet de la fonction physiologique de ces orifices, après un simple examen d'exemplaires desséchés, il est à supposer que ce sont les orifices des organes des sens dont l'antenne est le siège. En les considérant au point de vue systématique, ils constituent un caractère remarquable et dont je ne connais pas d'autre exemple; néanmoins je ne pense pas qu'on puisse les considérer comme pouvant à eux seuls servir de base à une coupe générique ; je n'y vois même pas les éléments d'un sous-genre. Certes, le genre Bolhocems, qui compte environ 180 espèces, est nombreux et assez disparate pour justifier sa subdivision en un certain nombre de sous-genres; mais alors II faudrait se livrer à une revision complète, faire des groupements d'ensemble fondés sur des caractères communs à plusieurs espèces ayant des af- finités morphologiques ou gÃ
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